Pour que tu m’entendes bien, j’utilise l’interpellation de ton ami, le talentueux et regretté artiste feu Alla Seck, contenu dans ton tube mémorable. Cela pour de dire que le problème du Franc Cfa (je t’ai écouté toute la journée de ce jeudi 16 novembre 2017, du matin au soir, sur tous les plateaux de la ‘’Radio universelle’’), est plutôt politique, que technique, comme tu sembles le croire.
Un dicton wolof ne dit-il pas que ‘’Alal lu jambuur, ku ca ban Kasara, am na loo ca bëgg’’ (Celui qui veut épargner du péril un bien d’autrui, ce bien l’intéresse, quelque part,). Si la France veut nous faire comprendre que le Cfa parrainé par ce compte d’opérations du Trésor français est mieux qu’une autre monnaie africaine, c’est par ce qu’il y trouve son compte. Le Sénégalais Mamadou Diarra, ancien cadre de la BCEAO et notre ami AGBOHU, économiste ivoirien et tant d’autres africains, ont clarifié dans des livres, la question pendant depuis longtemps.
L’interprète de ‘’Nder’ (ici le nom de l’oiseau, créé par Allé Niang de Bambey) et de ‘’Bamjooli Njaay’’, homme d’affaire de son état accepterait-il qu’on lui dicte la banque (que ce soit en Guinée-Bissau, au Burkina, en Mauritanie, en Suisse, en France, en Angleterre etc.), où il doit placer ton argent. Il me semble cela se fera, en fonction de ses propres intérêts du moment. C’est aussi simple que ça. La non solution du problème du franc Cfa, découle toute de l’absence souveraineté, de manque volonté politique de nos dirigeants de la CDEAO et autre Union africaine.
Cela dit, je doute que l’artiste soit regardé par ses ‘’fans opposants ‘’, sénégalais, dans le contexte où nous sommes, comme celui qui arpente un terrain politique glissant. Cela, dès lors que qu’il opte pour être partisan auprès d’un homme partisan, chef de parti, chef d’une coalition de partis au pouvoir. Ce dont, il a le plein droit, du reste.
Mais il faudra s’attendre à recevoir des coups et de vos fans de partisans et non partisans. D’autant que le ‘’BERCY spécial 2017’’, qui se tient à quelques dizaines de mois de élection présidentielle de 2019, ne revêt pas le même aspect que les précédents. Et ce n’est pas hasard que le premier de ses fans, ce chef de parti et de coalition de Partis, qu’est le Président Macky Sall ait appelé le Ministre-artiste, au cours de l’émission de la radio partenaire (RFI, ndlr).
Les Sénégalais comprendront par cette manœuvre que vous (ton candidat et toi-même), avez pris une consistante longueur, en ouvrant déjà la campagne électorale à Bercy. Les observateurs et moi, comprendront également le sens que tu donnes au concept ‘’ENGAGEMENT’’, différent de celui que lui donnent d’autres patriotes résistants.
Pour terminer, connaissant ta maitrise de l’histoire et la sociologie du pays wolof, je pense que tu comprendras pourquoi je te tutoie.
Merci de ton attention !
Ababacar Fall-Barrros
Ancien membre du Front Culturel sénégalais
Ancien conseiller municipal
1: Le titre est de la Rédaction
Un dicton wolof ne dit-il pas que ‘’Alal lu jambuur, ku ca ban Kasara, am na loo ca bëgg’’ (Celui qui veut épargner du péril un bien d’autrui, ce bien l’intéresse, quelque part,). Si la France veut nous faire comprendre que le Cfa parrainé par ce compte d’opérations du Trésor français est mieux qu’une autre monnaie africaine, c’est par ce qu’il y trouve son compte. Le Sénégalais Mamadou Diarra, ancien cadre de la BCEAO et notre ami AGBOHU, économiste ivoirien et tant d’autres africains, ont clarifié dans des livres, la question pendant depuis longtemps.
L’interprète de ‘’Nder’ (ici le nom de l’oiseau, créé par Allé Niang de Bambey) et de ‘’Bamjooli Njaay’’, homme d’affaire de son état accepterait-il qu’on lui dicte la banque (que ce soit en Guinée-Bissau, au Burkina, en Mauritanie, en Suisse, en France, en Angleterre etc.), où il doit placer ton argent. Il me semble cela se fera, en fonction de ses propres intérêts du moment. C’est aussi simple que ça. La non solution du problème du franc Cfa, découle toute de l’absence souveraineté, de manque volonté politique de nos dirigeants de la CDEAO et autre Union africaine.
Cela dit, je doute que l’artiste soit regardé par ses ‘’fans opposants ‘’, sénégalais, dans le contexte où nous sommes, comme celui qui arpente un terrain politique glissant. Cela, dès lors que qu’il opte pour être partisan auprès d’un homme partisan, chef de parti, chef d’une coalition de partis au pouvoir. Ce dont, il a le plein droit, du reste.
Mais il faudra s’attendre à recevoir des coups et de vos fans de partisans et non partisans. D’autant que le ‘’BERCY spécial 2017’’, qui se tient à quelques dizaines de mois de élection présidentielle de 2019, ne revêt pas le même aspect que les précédents. Et ce n’est pas hasard que le premier de ses fans, ce chef de parti et de coalition de Partis, qu’est le Président Macky Sall ait appelé le Ministre-artiste, au cours de l’émission de la radio partenaire (RFI, ndlr).
Les Sénégalais comprendront par cette manœuvre que vous (ton candidat et toi-même), avez pris une consistante longueur, en ouvrant déjà la campagne électorale à Bercy. Les observateurs et moi, comprendront également le sens que tu donnes au concept ‘’ENGAGEMENT’’, différent de celui que lui donnent d’autres patriotes résistants.
Pour terminer, connaissant ta maitrise de l’histoire et la sociologie du pays wolof, je pense que tu comprendras pourquoi je te tutoie.
Merci de ton attention !
Ababacar Fall-Barrros
Ancien membre du Front Culturel sénégalais
Ancien conseiller municipal
1: Le titre est de la Rédaction
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