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Kalidou Gadio: la bonne pêche du cabinet d’affaires Manatt, Phelps et Phillips (LLP)

PORTRAIT
Jeudi 11 Mai 2017

Maître Kalidou Gadio, un mauritanien passé par la Faculté de droit de Rabat, la Sorbonne et diplômé en droit financier de la prestigieuse université américaine de Harvard, conseiller Juridique Général de la Banque Africaine de Développement (BAD), jusqu’en février 2016, dépose ses valises au cabinet d’affaires « Manatt, Phelps et Phillips(LLP)».


Maître Kalidou Gadio, un mauritanien passé par la Faculté de droit de Rabat, la Sorbonne et diplômé en droit financier de la prestigieuse université américaine de Harvard, conseiller Juridique Général de la Banque Africaine de Développement (BAD), jusqu’en février 2016, dépose ses valises au cabinet d’affaires « Manatt, Phelps et Phillips(LLP)».

Cette nouvelle a fait l’objet d’une large diffusion et d’abondants commentaires dans la presse américaine début mai. Maître Gadio, natif de Kaédi (430 kilomètres de Nouakchott-vallée du fleuve, qui a également des origines à Ndiaffane Sorokoum-commune des Agnam -dans le département de Matam) prend ses quartiers à Washington DC. Il s’installe aux commandes du Groupe Afrique Moyen de l’un des cabinets d’affaires les plus actifs des USA. Celui-ci est présent dans une dizaine de grandes villes d’Amérique et à travers de nombreux pays du monde. Il traite un large éventail d’activités et travaille avec les entreprises publiques et privées, en interne et à travers le monde dans le domaine « des services financiers, financement d’entreprises, capitaux privés, ressources naturelles, énergie, santé publique, industrie du spectacle, publicité et médias, immobilier, technologie, produits de consommation, infrastructures et transports ».

Dans la lignée des grands cabinets d’affaires américains, dont la stratégie et les actions sont orientées par la conception anglo-saxonne du conseil juridique et du traitement du contentieux, Manatt, Phelps et Phillips (LLP), gagne constamment du terrain en Amérique et dans le monde depuis des dizaines d’années. La liste des dossiers bouclés avec succès par cette institution comporte des actions d’une grande diversité « les introductions en bourse, les fusions acquisitions, les accords de coopération, la fiscalité, les rachats de sociétés, le placement des fonds spéculatifs, les crédits intermédiaires, le règlement des conflits, l’arbitrage….. ».

 

Kalidou Gadio: la bonne pêche du cabinet d’affaires Manatt, Phelps et Phillips (LLP)
Au-delà de sa spécialité en droit des sociétés, ce cabinet est également connu pour avoir traité des affaires impliquant les intérêts de grandes figures du showbiz. Parmi la liste de ses clients les plus célèbres on peut citer Bob Dylan, Barbara Streisand, Johny Dep, ou encore Donald Trump, dans le cadre de ses investissements immobiliers. La réputation de ce cabinet est de traiter avec une clientèle composée « de leaders qui savent déceler rapidement les opportunités du marché » grâce à un vaste réseau de compétences. 

Une toile d’araignée construite autour de professionnels rompus à la tâche : des individus ayant officié en qualité de cadres- conseillers juridiques auprès d’institutions bancaires, compagnies d’assurances, fonds de capitaux risques, promoteurs internationaux d’infrastructures majeures et une variété d’entreprises de technologie et médias. Le cabinet d’affaires Manatt, Phelps et Phillips a été fondé par Charles Manatt (décédé en 2011), qui fût président du Parti Démocrate vers les années 1980.

Maître Gadio Kalidou est arrivé à la Banque Africaine de Développement (BAD) en 1989, sous la présidence de Mr Babacar N’Diaye. Il a gravi les échelons de l’institution panafricaine, occupant le poste de chef de division des opérations du département juridique, puis celui de directeur de la région Afrique du Nord, pour finir à la stratégique station de conseiller juridique général. 

Une position à partir de laquelle cet avocat a accompagné l’évolution de l’institution panafricaine sous le règne de Donald Kaberuka, grâce à une série de réformes : établissement du service de la facilité de soutien juridique de la BAD aux gouvernements africains dans le domaine des contrats miniers, montage du Fonds Afrique 50 destiné à la réalisation des infrastructures sur le continent, réforme du système des sanctions et amélioration des structures dédiées à la lutte contre les actes frauduleux dans les projets financés par la banque, restructuration du capital (passé du simple au double) de l’actionnariat. 

Cet avocat spécialiste en droit financier, a également joué un rôle actif au sein de la délégation de la BAD à la COP 21 de Paris, avec pour résultat la naissance de l’initiative du fonds vers pour l’énergie renouvelable.

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