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Le SAES exige la réouverture immédiate et la sécurisation des universités

EDUCATION
Mardi 14 Novembre 2023

Le syndicat souhaite la reprise des enseignements en présentiel.


Le SAES exige la réouverture immédiate et la sécurisation des universités
La fermeture de certaines universités sénégalaises depuis le mois de juin 2023 occasionne des remous  renoue avec les Enseignants et chercheurs du SAES qui n’excluent pas d’observer une grève générale dans l’attente de la satisfaction de leurs revendications.

C’est dans un contexte tendu  que s’est tenue, à l’École Polytechnique de Thiès, la Conférence nationale des sections (CNS) du syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), qui regroupe le Bureau national (BN) et tous les bureaux de section de l’ensemble des Campus du Sénégal (SaintLouis, Dakar, Thiès, Bambey, Ziguinchor, Sine Saloum et Université Numérique).

Au cours de cette instance statutaire, le secrétaire général de la Coordination du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes) du Campus de Thiès, Dr Mamadou Tandian Diaw, et ses camarades ont fait ressortir ce qu’ils ont appelé les « sempiternels constats » autour d’« un déficit budgétaire entrainant des retards récurrents du paiement des salaires » tout en dénonçant « un manque d’infrastructures pédagogiques adéquates » ; « une augmentation incontrôlée des effectifs d’étudiants dansles universités » ; « un déficit en Personnel d’Enseignement et de Recherche » ; « la spoliation foncière sur certains campus » ainsi que le « non-respect du protocole d’accord du 6 janvier 2023 ».

Ils ont aussi dénoncé « la désinformation de la tutelle et des autorités académiques pour masquer l’échec total de ce que ces derniers appellent « enseignement à distance », pourtant annoncé comme une panacée contre la fermeture depuisle mois de juin ». La Conférence nationale des sections du Saes a rappelé qu’en vertu de l’autonomie pédagogique et des franchises et libertés universitaires, « aucune évaluation, aucune validation d’enseignement, aucune délivrance de diplôme ne sauraitse faire sansles enseignants, après des enseignements effectivement dispensés aux apprenants ».

Pour toutes les raisons énumérées ci-dessus, ils disent maintenir « le mot d’ordre de l’arrêt des ‘’cours en ligne’’ pour les universités fermées ». En même temps, ils exigent « la réouverture immédiate et la sécurisation des universités pour le déroulement des enseignements en présentiel conformément aux maquettes pédagogiques ».

Surtout, surtout, ils réclament le respect du protocole d’accord SAES-Gouvernement du 6 janvier 2023. Le SAES dit prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur « la situation inquiétante et injustifiée qui prévaut dans les universités qui ont à peine effectué le premiersemestre de l’année 2022-2023 alors que les bacheliers de 2023 frappent aux portes des universités ». Par conséquent, il dit dégager « toute responsabilité dans la validité ou non des années académiques 2022 2023 et 2023- 2024 ».

Tout en appelant tous les enseignants à « la mobilisation, la détermination et la disponibilité dans toutes les universités publiques pour reprendre sans délai les activités pédagogiques en présentiel », le Syndicat autonome des enseignants du Supérieur réaffirme sa disponibilité à « œuvrer pour jeter les bases d’un consensus solide pour la sécurisation et la réouverture des universités pour ainsi éviter le démantèlement de notre système d’enseignement supérieur »

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