Menu


Mouhamadou Moustapha Diagne: «La vertu ne s’accompagne pas de la transhumance»,

POLITIQUE
Lundi 23 Octobre 2023

«La vertu ne s’accompagne pas de la transhumance», a déclaré Mouhamadou Moustapha Diagne, président de Synergie républicaine qui était l’invité de l’émission Toute la vérité sur Sen Tv. Selon l’ancien directeur de la formation au ministère de l’Éducation nationale, «ils n’avaient pas combattu pour faire l’apologie de la transhumance. Mais, tous les gens qui avaient laissé le Sénégal à la préhistoire du développement sont revenus et c’est cela que les Sénégalais qui voulaient passer à autre chose n’ont pas pardonné au Orésident Macky Sall».


Mouhamadou Moustapha Diagne: «La vertu ne s’accompagne pas de la transhumance»,
Nous avons accompagné le Président Macky Sall à un moment où ce n’était pas évident du tout puisqu’il était plus commode d’être avec les autres candidats, les Niasse, Wade et autres. Nous avons choisi le candidat Macky Sall, on a pris des risques pour lui, on s’est sacrifié financièrement, matériellement pour lui, pour l’installer au pouvoir», a rappelé Moustapha Diagne dès l’entame de son propos. Parce que, explique-t-il, «nous voyions en l’homme un idéal pour un Sénégal nouveau».

Mais, constate pour le déplorer le président de Synergie républicaine, «à côté il y a eu des dérives, malheureusement sur le plan de l’éthique, des valeurs. On avait dit gouvernance sobre et vertueuse. La vertu ne s’accommode pas de la transhumance. Vous verrez dans le gouvernement, des hommes, des responsables qui ont été désignés par la Crei, dans nos réunions vous les voyez. Tous ont rejoint Benno bokk yakaar. Tous les éléments de la Cap 21, tout l’establishment de Wade, le cercle restreint de Wade, tous sont dans Benno bokk yakaar».

Dans le même ordre d’idées, il ajoute : «nous n’avions pas combattu pour faire l’apologie de la transhumance. Et c’est cela que les Sénégalais n’ont pas pardonné au Président Macky Sall parce qu’ils voulaient passer à autre chose. Mais, on voit qu’on est revenu avec le Ps, le Pds, avec tous ces gens qui ont laissé le Sénégal à la préhistoire du développement. Voilà pourquoi, sur certaines choses, on n'a jamais été d’accord, et ça ce n’est pas aujourd’hui que je le dis et je suis constant». Parce que, explique Moustapha Diagne, «nous avons des enfants que nous éduquons et ils ne doivent pas croire en regardant la télévision que vous êtes avec quelqu’un dans l’aisance, lorsque l’aisance le quitte vous devez le quitter.

C’est un comportement de traître. Nous éduquons nos enfants et il faut que tout le monde nous aide dans cela. Cette transhumancelà, il faut l’arrêter. Dans un pays, il faut un groupe qui gouverne et un groupe qui s’oppose». Abordant le choix d’Amadou Bâ comme candidat de Benno bokk yakaar, Mamadou Moustapha Diagne estime que «le bon candidat reste Boun Abdallah Dionne, car il est le seul à ne pas traîner des casseroles. Il est entré ministre, Premier ministre et il est ressorti blanc. Parce que si les gens lui connaissaient des casseroles, ils les auraient sorties», pense-t-il savoir. Donc, poursuit Moustapha Diagne, «c’est quelqu’un qui nous a gérés pendant cinq ans, qui est sorti blanc, qui a gagné les élections de 2017, qui a réélu le président en 2019. Et les chantiers du Président Macky Sall, c’est entre 2014 et 2019, puisqu’après il y a eu la Covid 19. Qui était Pm ? C’est lui. C'est comme du temps de Wade, tous les chantiers étaient à partir de 2005, c’était Macky Sall. Ensuite, tous les fronts étaient apaisés. C’est lorsque Boun Abdallah est parti qu’on a connu les émeutes, que le pays est entré dans un cycle de violence(...)».

Le président de Synergie républicaine est "certain que si Boun Abdallah était là, il n’y aurait pas d’affaire Sonko". Parce que, ajoute-t-il, dans un dossier, avant de chercher la confrontation, il faut toujours chercher la conciliation, c’est important. L’État n’a aucun intérêt à allumer des feux. D’ailleurs, est-ce qu’on avait besoin de radier Sonko de la Fonction publique ? On aurait pu simplement l’affecter ailleurs».

C’est pourquoi, croit savoir Moustapha Diagne, «il nous faut un président comme Boun Abdallah, un président qui sait apaiser des tensions, réconcilier des positions. Pour moi, ça c’est important parce que ce qui nous est arrivé avec Sonko, et d’autres, Khalifa Sall, Karim Wade, on aurait pu l’éviter. Parce qu’après on revient pour dire, il faut les gracier, il faut qu’ils participent à des élections. Parfois on ne comprend pas certaines attitudes, les gens s’insultent et viennent ensuite s’embrasser comme si rien n’était. Ce sont des pratiques comme ça que les Sénégalais ont rejetées et qui nous ont valu les déboires des deux élections qui sont récentes. A laissé entendre le président de Synergie Républicaine.

Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022