Ainsi l’opposition sénégalaise peut considérer le scrutin majoritaire du 30 Juillet comme un second tour et designer les candidats à supporter dans les départements clés connaissant le potentiel électoral de chaque leader dans son département :
Exemple de leaders à soutenir dans leurs départements :
- Khalifa Sall Dakar (7 députés)
- Idrissa Seck Thies (2 députés)
- Aida Mbodj Bambey (2 députés)
- Oumar Sarr Dagana (2 députés)
- Abdoulaye Baldé Ziguinchor (2 dépués)
- Ahmed Fall Baraya St Louis (2 députés)
- Malick Gakou Guediawaye (2 députés)
- PDS Mbacké (5 députés)
- PDS Pikine ( 6 députés)
- Aissata Tall Sall Podor (2 députés)
L’opposition pourrait ainsi appeler tous leurs électeurs à voter la liste départementale du leader désigné dans ledit département. La contrainte pourrait venir de la prise en compte de la liste nationale qui elle a un scrutin proportionnel, et les voix obtenues au niveau des départements concourent à élire un député sur la liste nationale. Le manque à gagner de l’opposition dans son ensemble est énorme si elle perd la quasi-totalité des départements qui compte 105 députés contre 60 sur la liste nationale. En plus les reports de voix des autres partis dans un département donné octroie à la liste bénéficière des voix supplémentaires sur sa liste nationale pouvant compenser ses propres reports de voix au bénéfice d’autres listes sur d’autres départements.
En conclusion ce système de report de voix ne fera qu’avantager l’ensemble de l’opposition pour réaliser son vœu de cohabitation. Il permettra de sécuriser 32 députés issus de la liste majoritaire sur les 90 députés sur la majoritaire au Sénégal (Les 15 députés issus de la Diaspora non pris en compte). Il permettra aussi à chaque leader de l’opposition à sécuriser sa base politique pour pouvoir aller à l’assaut des élections présidentielles de 2019.
Made Codé NDIAYE
Ingénieur en Télécommunications