La confrontation risque d’être inévitable entre l’opposition et le pouvoir d’ici les élections locales prévues le mois prochain. La tension sociale et politique est déjà vive avec le refus des sous-préfets et préfets d’appliquer les décisions issues des cours d’appel pour réhabiliter les listes de l’opposition. Pis, ces derniers, sur injonction du ministre de l’Intérieur, avaient décidé de se pourvoir en cassation. C’est pourquoi la conférence des leaders de Yewwi Askan wi, qui a démarré avec un léger retard, était face à la presse pour fustiger l’attitude du ministre de l’intérieur et par ricochet celle du président Macky Sall qui veut les empêcher dans certaines localités d’avoir des candidats.
« On a voulu revenir sur la situation au niveau des cours d’Appel et surtout sur les décisions issues de ces cours d’Appel et leur niveau d’application et de constater avec regret que dans pas mal de communes que les préfets et sous-préfets, sur instruction du ministre de l’intérieur chargé d’organiser des élections libres et transparentes, attendu sur une position neutre et consensuelle, est le principal instigateur de l’élimination des listes de l’opposition. Cette situation est notée aujourd’hui au niveau des communes de Gandiol, de Fass, Médina Sabakh … » s’est plaint d’emblée le mandataire national de la coalition, Déthié Fall.
Le leader de Pastef qui était présent au cours de ce point de presse a fustigé l’attitude des préfets « carriériste » avec un discours va-t’en guerre.
« C’est inédit. L’Etat du Sénégal par essence doit être neutre dans le processus électoral mais prendre faits et causes pour une partie des acteurs pour prétendre exiger la cassation des arrêts rendus par les cours d’Appel. C’est inédit et la procédure est irrégulière. La Cour Suprême ne peut que rejeter ces procédures. C’est pourquoi je rappellerai que ceci entre dans le cadre d’une stratégie de Macky Sall qui a peur de compétir avec l’opposition notamment avec YAW. C’est toute une panoplie qui est prévue pour invalider nos candidatures avec la complicité d’une partie de l’administration territoriale » ; a lancé Ousmane Sonko.
Avant de poursuivre : « Lisez le code électoral de bout en bout, il ne peut pas instruire des préfets en la matière qui ne sont pas sous sa hiérarchie… l’attitude de certains préfets est inadmissible et anti républicaine en violation flagrante de la loi en refusant de réintégrer nos listes sur la base de ces arrêts de cours d’appel. Nous mettons en garde ces sous-préfets et préfets pour leur dire que ce pays ne leur appartient pas et n’appartient pas à Macky Sall. Les Préfets et sous-préfets zélés et carriéristes..., nous les mettons en garde. Ils appliqueront ces décisions de justice de gré ou de force. Nous n’accepterons jamais que dans ces localités, les élections se tiennent sans nos listes ».
« On a voulu revenir sur la situation au niveau des cours d’Appel et surtout sur les décisions issues de ces cours d’Appel et leur niveau d’application et de constater avec regret que dans pas mal de communes que les préfets et sous-préfets, sur instruction du ministre de l’intérieur chargé d’organiser des élections libres et transparentes, attendu sur une position neutre et consensuelle, est le principal instigateur de l’élimination des listes de l’opposition. Cette situation est notée aujourd’hui au niveau des communes de Gandiol, de Fass, Médina Sabakh … » s’est plaint d’emblée le mandataire national de la coalition, Déthié Fall.
Le leader de Pastef qui était présent au cours de ce point de presse a fustigé l’attitude des préfets « carriériste » avec un discours va-t’en guerre.
« C’est inédit. L’Etat du Sénégal par essence doit être neutre dans le processus électoral mais prendre faits et causes pour une partie des acteurs pour prétendre exiger la cassation des arrêts rendus par les cours d’Appel. C’est inédit et la procédure est irrégulière. La Cour Suprême ne peut que rejeter ces procédures. C’est pourquoi je rappellerai que ceci entre dans le cadre d’une stratégie de Macky Sall qui a peur de compétir avec l’opposition notamment avec YAW. C’est toute une panoplie qui est prévue pour invalider nos candidatures avec la complicité d’une partie de l’administration territoriale » ; a lancé Ousmane Sonko.
Avant de poursuivre : « Lisez le code électoral de bout en bout, il ne peut pas instruire des préfets en la matière qui ne sont pas sous sa hiérarchie… l’attitude de certains préfets est inadmissible et anti républicaine en violation flagrante de la loi en refusant de réintégrer nos listes sur la base de ces arrêts de cours d’appel. Nous mettons en garde ces sous-préfets et préfets pour leur dire que ce pays ne leur appartient pas et n’appartient pas à Macky Sall. Les Préfets et sous-préfets zélés et carriéristes..., nous les mettons en garde. Ils appliqueront ces décisions de justice de gré ou de force. Nous n’accepterons jamais que dans ces localités, les élections se tiennent sans nos listes ».
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