Des images se bousculent dans mon esprit mais je ne me souviens pas d'un évènement important de la vie de la LD ou de la vie politique à Linguère où ne se profile pas la silhouette si familière de ce grand militant. Il a été de tous les combats, clandestins et légaux, de classe et de masse, intellectuels et populaires, se situant toujours à la pointe. Au niveau local, régional et national, je le revois encore débordant d'enthousiasme et de dynamisme, toujours souriant mais inébranlablement déterminé. Il n'a jamais atténué et encore moins renié ses engagements militants face aux menaces et actes répressifs de tous ordres contre sa carrière professionnelle et sa personne.
Pourtant il n'en manquait guère à une époque où l'arbitraire et la chasse aux sorcières étaient érigés en règle par le pouvoir politique et son appareil administratif. Pour faire face, il manifestait une force de conviction qui n'avait d'égal que sa remarquable modestie. J'ai été le témoin des énormes sacrifices, matériels et financiers, familiaux et sociaux, qu'il a consentis, sans ostentation, pour les objectifs de développement du parti, du Djolof et du pays. Sa maison ne cessait alors d'héberger réunions et militants avec des conséquences lourdes pour le budget familial. Il n'hésitait jamais à vider sa poche pour financer missions et tournées politiques locales sans compter les appuis aux démunis et nécessiteux.
Au surplus, son désintéressement frisait le sacerdoce. En effet, sa haute et durable contribution au développement du parti et du Djolof légitimait largement sa participation aux plus hautes responsabilités qu'il n'a jamais briguées. Le parti et le Djolof lui doivent beaucoup et certainement un hommage mérité. Au total, c'est une véritable et exemplaire leçon de vie militante qu'il nous a administrée. Celle-ci vient de s'achever et nous pleurons la perte incommensurable d'un ami et d'un compagnon des années de braise. Mais nous nous consolons au tréfonds de nous-mêmes en nous disant que les militants authentiques ne meurent jamais. Ils survivent dans la continuité de leur cause qui est pour l'essentiel celle de l'humanisme c'est à dire de l'épanouissement de tout l'humain et de tous les humains sans discrimination.
Pourvu que l'exemplarité de la vie de « PA BATHIE » soit offerte aux jeunes générations militantes afin qu'elle inspire et renouvelle les engagements en faveur de la poursuite et de l'extension de la lutte pour la construction d'une société sénégalaise de justice sociale et de démocratie. C'est la cause pour laquelle notre cher regretté s'est totalement dévoué. Nous lui disons à bientôt et adressons nos sincères condoléances au Djolof ainsi qu’à sa famille et à tous les militants.
Ibrahima LO
Responsable de la LD
Adjoint au maire de Linguère
Pourtant il n'en manquait guère à une époque où l'arbitraire et la chasse aux sorcières étaient érigés en règle par le pouvoir politique et son appareil administratif. Pour faire face, il manifestait une force de conviction qui n'avait d'égal que sa remarquable modestie. J'ai été le témoin des énormes sacrifices, matériels et financiers, familiaux et sociaux, qu'il a consentis, sans ostentation, pour les objectifs de développement du parti, du Djolof et du pays. Sa maison ne cessait alors d'héberger réunions et militants avec des conséquences lourdes pour le budget familial. Il n'hésitait jamais à vider sa poche pour financer missions et tournées politiques locales sans compter les appuis aux démunis et nécessiteux.
Au surplus, son désintéressement frisait le sacerdoce. En effet, sa haute et durable contribution au développement du parti et du Djolof légitimait largement sa participation aux plus hautes responsabilités qu'il n'a jamais briguées. Le parti et le Djolof lui doivent beaucoup et certainement un hommage mérité. Au total, c'est une véritable et exemplaire leçon de vie militante qu'il nous a administrée. Celle-ci vient de s'achever et nous pleurons la perte incommensurable d'un ami et d'un compagnon des années de braise. Mais nous nous consolons au tréfonds de nous-mêmes en nous disant que les militants authentiques ne meurent jamais. Ils survivent dans la continuité de leur cause qui est pour l'essentiel celle de l'humanisme c'est à dire de l'épanouissement de tout l'humain et de tous les humains sans discrimination.
Pourvu que l'exemplarité de la vie de « PA BATHIE » soit offerte aux jeunes générations militantes afin qu'elle inspire et renouvelle les engagements en faveur de la poursuite et de l'extension de la lutte pour la construction d'une société sénégalaise de justice sociale et de démocratie. C'est la cause pour laquelle notre cher regretté s'est totalement dévoué. Nous lui disons à bientôt et adressons nos sincères condoléances au Djolof ainsi qu’à sa famille et à tous les militants.
Ibrahima LO
Responsable de la LD
Adjoint au maire de Linguère
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