La jeune native du Sénégal est placée par la presse française à la 9e place sur le classement des quinze personnalités de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron. Diplômée d’un Dess en Economie de la santé, Sibeth Ndiaye était militante puis leader du syndicat étudiant Unef, proche du Parti socialiste français.
Du syndicat étudiant à la politique, le pont aura été l’accès de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle française de 2002. Le Pen en deuxième position, cela a été le déclic.
Surtout quand elle est étrangère. A l’époque, elle vivait à Paris. Elle s’est alors immédiatement engagée. C’est un choc pour la jeune Sénégalaise qui s’engage auprès de Dominique Strauss-Kahn.
Comme Aïssata Seck, la Franco-sénégalaise porte-parole de Benoit Hamon, Sibeth Ndiaye a également cheminé avec Arnaud Montebourg. Mais, c’est Claude Bartolone (actuel président de l’Assemblée nationale française) qui lui a mis le pied à l’étrier politique en faisant d’elle sa chargée de communication et de la presse quand il occupait le poste de président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.
C’est à partir de ce dernier poste que le candidat d’«En Marche», convaincu de ses compétences, en fait un pilier important de la sphère, la «Macronie».
Avec le poste stratégique de Chargée de communication et de la presse du candidat Macron, Sibeth Ndiaye est au cœur de la campagne électorale. La jeune Franco-sénégalaise est prête à assumer ce rôle important.
Depuis plus d’une décennie elle est préparée à prendre des coups et à en donner.
Sibeth, en Diola, veut dire celle qui a «remporté beaucoup de combats». Etudiante, elle était déjà confrontée aux joutes politiques et à la «Fachosphère» issue de syndicats comme l’Uni (proche de la droite voire de l’extrême droite).