Menu



Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités"  Voile à l'école: Le Conseil national du Laïcat indigné par les "declarations maladroites" de Sonko ONAS : la lettre incendiaire de Cheikh Dieng au ministre Cheikh Tidiane Dièye

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Tête de liste et Mode de scrutin

TRIBUNE LIBRE
Jeudi 25 Mai 2017

Tête de liste et Mode de scrutin

Par Babacar Gaye

Au Sénégal un débat est savamment agité et négativement orienté par une certaine opinion sur le choix de la tête de liste de Mankoo Taxawu Senegaal comme si cette problématique ne concerne que le Pds et les amis de Khalifa Sall. Ce choix n'aurait-il pas le même enjeu pour les autres coalitions ? Que si! N'est-ce pas Macky qui se plaignait d'avoir été écarté de la Primature alors qu'il venait de conduire victorieusement la liste Sopi ak Pds de 2007 ?

Le 30 juillet aura pour enjeu le leadership au sein de l'opposition et les perspectives de l'élection présidentielle de 2019. Il ne faut pas se voiler la face.


Justement c'est pour donner la pleine mesure à l'importance de l'unité de la Coalition Mankoo Taxawu Senegaal qu'il ne me viendrait pas à l'esprit d'entretenir une telle controverse à travers ces lignes.


Au lieu d’ajouter à la confusion ainsi orchestrée pour décourager la jonction des forces de l'opposition les plus représentatives, je m'interdis de commenter les positions et interrogations d'ici et d'ailleurs pour ne pas gêner nos plénipotentiaires qui ont toute notre confiance et préfère engager la réflexion sur les solutions durables.


C'est en conséquence de cela que ma contribution portera sur le mode de scrutin en vigueur et ses conséquences sur la démocratie au Sénégal


Si l'on se réfère au Code électoral, les 150 députés sont élus selon un mode de scrutin mixte dans 45 circonscriptions électorales correspondant aux départements du Sénégal, et 15 députés de la diaspora élus suivant une répartition par zone d'émigration.


Les 90 sièges sont pourvus au scrutin majoritaire uni ou plurinominal à un tour dans chacune des circonscriptions à raison d'un à sept sièges par circonscription, selon la taille de la population concernée.
Les 15 sièges pourvus au scrutin majoritaire à un tour;
Les 60 sièges restants sont pourvus sur une liste nationale au Scrutin proportionnel plurinominal selon le système du quotient simple entre les listes de candidats des partis ou coalitions de partis ou indépendants.


En effet, comme vous le voyez ce mode de scrutin hybride en vigueur au Sénégal prévoit deux types de listes: la liste proportionnelle intégrale au niveau national et la liste par circonscription départementale à un tour (raw gàddu). Aucune d'elles n'admet le panachage ou vote préférentiel. Le vote étant bloqué.


Si le choix de la “tête de liste” nationale fait autant débat, c'est parce que la légitimité que cela procure en cas de victoire, pourrait servir à un candidat qui a d'autres ambitions que d'être uniquement élu député. La “tête de liste” a la fâcheuse tendance à s'approprier, le cas échéant, la victoire ou les bons résultats obtenus par l'agrégation de tous les suffrages collectés par chacun des candidats sur les listes départementales et nationale. Ce qui ne serait pas juste.


C'est pourquoi, pour faciliter le choix des candidats les plus représentatifs aptes à porter un projet de législature sérieux et adapté aux préoccupations spécifiques de chaque circonscription, je propose pour les législatives de 2022 un Redécoupage intégral du territoire en circonscriptions électorales afin de rapprocher le député de ses mandants.


Dans ce schéma les élections législatives se dérouleront dans chaque circonscription en deux tours, sauf si l'un des candidats obtient, dès le premier tour, la majorité absolue des suffrages exprimés, et à la condition que ceux-ci atteignent un ratio (à déterminer) des électeurs inscrits sur les listes électorales concernées.


En France, la présence de plusieurs candidats (triangulaire ex) est rendue possible avec la fixation d'un seuil de 12,5% des électeurs inscrits nécessaires pour se maintenir au second tour.


Au Sénégal, une réflexion devient impérative pour approfondir la question, prendre en charge tous les cas de figure imaginables et parfaire notre système électoral qui ne favorise pas l'émergence d'un député totalement représentatif de ses mandants et moins inféodé au pouvoir exécutif. Cette révolution démocratique aura indubitablement un effet positif sur le rééquilibrage des pouvoirs constitutionnels.


Tel est mon rêve.

 


Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022