À Genève, El Malick Ndiaye plaide pour un multilatéralisme plus juste et une paix durable

POLITIQUE
Jeudi 31 Juillet 2025

À la tribune du Palais des Nations, à l’occasion de la 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement, Son Excellence Monsieur El Malick Ndiaye, Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, a livré un discours engagé, empreint d’humanisme et de responsabilité, dans un contexte mondial qu’il a décrit comme “en tourmente”.
 
Crises multiples, réponses partagées
 
Représentant le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le peuple sénégalais, El Malick Ndiaye a dressé un tableau sans concession des défis contemporains : insécurité, inégalités, dette, changement climatique, tensions géopolitiques. Face à ces crises interconnectées, il a appelé à une mobilisation collective des parlements, affirmant que :
 
« La coopération parlementaire et le multilatéralisme ne sont plus des options. Ils sont une nécessité. »
 
Trois priorités pour une action commune
 
Le président de l’Assemblée sénégalaise a identifié trois priorités d’action partagée pour la communauté parlementaire mondiale :
La justice sociale, par la lutte contre les inégalités, l’accès à l’éducation et à la santé, et la défense des droits humains.
La prospérité partagée, à travers des partenariats plus équitables, une réforme du commerce international et une transition écologique juste.
La paix et la sécurité, en soutenant les médiations, en repensant les réponses aux conflits, notamment dans des zones critiques comme le Sahel, l’Est de la RDC, l’Ukraine et le Moyen-Orient.
 
Un plaidoyer fort pour la Palestine
 
Moment fort de son intervention : la dénonciation, sans ambiguïté, de la tragédie en Palestine.
 
« Gaza souffre. Gaza pleure. Gaza meurt », a lancé M. Ndiaye, qualifiant la situation de génocide et soulignant l’inaction internationale.
Le Sénégal, en tant que président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, réaffirme son engagement pour une paix fondée sur la justice et le droit international.
 
Faire de la diplomatie parlementaire un levier
 
Concluant sur une note de responsabilité partagée, le président sénégalais a appelé ses pairs à intensifier les efforts diplomatiques :
 
« Nos peuples attendent que leurs Parlements soient des phares de raison, des refuges pour les faibles, des moteurs de paix. »
 
Et d’insister :
 
« Il ne suffit plus de déplorer. Il nous faut décider. Il ne suffit plus de condamner. Il nous faut agir. »
 
Un message d’unité dans un monde fragmenté
 
Dans un monde fragilisé par les divisions, la voix sénégalaise s’est faite l’écho d’un espoir lucide, porté par la conviction que la paix, la justice et la coopération peuvent triompher si les Parlements assument pleinement leur rôle.
 
« Ensemble, faisons taire les armes. Ensemble, faisons triompher la paix. »