L’Alliance pour la République (APR) s’active pour retrouver sa cohésion. En exil volontaire au Maroc depuis plusieurs mois, Macky Sall, président-fondateur du parti, a convoqué la réunion d’installation du Secrétariat Exécutif National (SEN) pour le jeudi 6 novembre 2025, à la permanence nationale de Mermoz.
Cette rencontre, la première de cette ampleur depuis la chute du régime, marque une tentative claire de restructuration interne et de reprise en main du parti. Selon le communiqué, il s’agit d’installer les membres du SEN « conformément aux dispositions statutaires » de la formation politique.
Une étape stratégique pour la refondation Les membres du Secrétariat Exécutif National, pilier de la gouvernance interne de l’APR, sont appelés à participer à cette session cruciale.
Pour les observateurs, cette réunion vise à redéfinir les équilibres internes et à restaurer l’autorité du leadership de Macky Sall dans un parti où certaines figures, jadis influentes, cherchent aujourd’hui à tracer leur propre voie.
Des instructions ont également été données aux responsables, militants et sympathisants pour se mobiliser massivement afin d’assurer la réussite de la cérémonie d’installation.
Un parti en quête d’un nouveau souffle Cette relance intervient dans un contexte politique et judiciaire tendu. Plusieurs anciens dignitaires du régime Sall font face à des enquêtes ou procédures en cours, tandis que le parti peine à maintenir la discipline et la cohésion qui firent jadis sa force.
La réactivation du SEN pourrait marquer le début d’une nouvelle phase de repositionnement stratégique pour l’APR, qui cherche à exister dans le paysage politique post-2024 dominé par le duo Diomaye–Sonko.
Le retour à la discipline de parti Depuis son départ du pouvoir, Macky Sall avait gardé le silence sur les orientations de l’APR, se contentant de rares interventions publiques. Sa décision de piloter lui-même la réorganisation depuis l’étranger traduit sa volonté de reprendre la main, mais aussi de préparer le parti à une recomposition politique plus large de l’opposition.
Pour certains cadres, cette réunion de Mermoz pourrait aussi être le prélude à une recomposition autour d’un leadership renouvelé, en vue des échéances électorales de 2027.
Un test de cohésion Le rendez-vous du 6 novembre s’annonce donc comme un test de loyauté et de mobilisation pour les militants de l’APR.
Entre ceux qui continuent d’afficher leur fidélité à Macky Sall et ceux qui prônent une refondation sans tutelle, le parti jouera une partie décisive de son avenir politique.
L’ancien président, lui, entend démontrer que malgré la distance géographique, il demeure le centre de gravité de sa formation.
Cette rencontre, la première de cette ampleur depuis la chute du régime, marque une tentative claire de restructuration interne et de reprise en main du parti. Selon le communiqué, il s’agit d’installer les membres du SEN « conformément aux dispositions statutaires » de la formation politique.
Une étape stratégique pour la refondation Les membres du Secrétariat Exécutif National, pilier de la gouvernance interne de l’APR, sont appelés à participer à cette session cruciale.
Pour les observateurs, cette réunion vise à redéfinir les équilibres internes et à restaurer l’autorité du leadership de Macky Sall dans un parti où certaines figures, jadis influentes, cherchent aujourd’hui à tracer leur propre voie.
Des instructions ont également été données aux responsables, militants et sympathisants pour se mobiliser massivement afin d’assurer la réussite de la cérémonie d’installation.
Un parti en quête d’un nouveau souffle Cette relance intervient dans un contexte politique et judiciaire tendu. Plusieurs anciens dignitaires du régime Sall font face à des enquêtes ou procédures en cours, tandis que le parti peine à maintenir la discipline et la cohésion qui firent jadis sa force.
La réactivation du SEN pourrait marquer le début d’une nouvelle phase de repositionnement stratégique pour l’APR, qui cherche à exister dans le paysage politique post-2024 dominé par le duo Diomaye–Sonko.
Le retour à la discipline de parti Depuis son départ du pouvoir, Macky Sall avait gardé le silence sur les orientations de l’APR, se contentant de rares interventions publiques. Sa décision de piloter lui-même la réorganisation depuis l’étranger traduit sa volonté de reprendre la main, mais aussi de préparer le parti à une recomposition politique plus large de l’opposition.
Pour certains cadres, cette réunion de Mermoz pourrait aussi être le prélude à une recomposition autour d’un leadership renouvelé, en vue des échéances électorales de 2027.
Un test de cohésion Le rendez-vous du 6 novembre s’annonce donc comme un test de loyauté et de mobilisation pour les militants de l’APR.
Entre ceux qui continuent d’afficher leur fidélité à Macky Sall et ceux qui prônent une refondation sans tutelle, le parti jouera une partie décisive de son avenir politique.
L’ancien président, lui, entend démontrer que malgré la distance géographique, il demeure le centre de gravité de sa formation.