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Abdoulaye Baldé sur la marche de l’opposition : « Nous n’y participerons pas mais… »

POLITIQUE
Vendredi 21 Juillet 2017

Abdoulaye Baldé sur la marche de l’opposition : « Nous n’y participerons pas mais… »
En tournée dans les régions de Koalack et Fatick hier, jeudi 20 juillet, dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 30 juillet prochain, Abdoulaye Baldé, la tête de liste nationale de Convergence patriotique Kaadu Askaan wi a déclaré que sa coalition ne va pas participer à la marche de l’opposition prévue le 25 juillet pour dé- plorer les couacs notés dans la production et la distribution des cartes d’identité

« Nous ne serons pas à cette marche, mais nous nous solidarisons tout à fait de ce qui va sortir de là. Un rassemblement pacifique peut être organisé mais pas devant les institutions comme le ministère de l’Intérieur. Moi-même, quand j’étais ministre des Forces armées et Ousmane Ngom ministre de l’Intérieur, des dispositions réglementaires ont été édictées qui interdisaient toute manifestation au niveau du Plateau de Dakar. Si nous sommes conviés à une manifestation publique autorisée, nous y participerons », a-t-il laissé entendre.

 Par contre, le leader de l’Ucs adhère au principe qu’il faut faire une pression pour que les cartes d’identités soient délivrées à l’ensemble des Sénégalais parce que, dit-il, c’est un droit et tout le monde doit participer aux élections.

 « Je considère que tous les moyens de pression sont nécessaires pour que les Sénégalais puissent rentrer en possession de leur carte même si nous ne devons pas le faire dans la violence. Il faut le faire dans le respect de la quiétude et de la tranquillité publique », a-t-il soutenu.

Par ailleurs, Abdoulaye Baldé a jugé insuffisante la production des cartes d’identité. A l’en croire, actuellement, sur 6 millions 400 mille Sénégalais, à peu près 5 millions de cartes sont produites laissant en rade 1 million 400 mille Sénégalais qui sont en droit de posséder cette carte. « Nous avons reçu beaucoup d’appels de nos représentants dans la diaspora où les gens se bagarrent tous les jours devant les consulats pour retirer leurs cartes », a-t-il dénoncé pour finir.

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