Alors que le pays s’apprête à vivre une journée de fortes mobilisations politiques le 8 novembre, un autre appel — plus silencieux mais tout aussi urgent — vient troubler le tumulte des déclarations et des meetings. L’ancien ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr, connu pour son rôle central dans la gestion de la pandémie de Covid-19, invite les Sénégalais à se détourner un instant des clivages politiques pour affronter ensemble une menace sanitaire réelle : la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR).
Dans un message empreint de gravité et d’humanisme, il exhorte la population à transformer cette date symbolique en « Journée nationale de sensibilisation contre la Fièvre de la Vallée du Rift ».
« Alors que la tension politique monte, un autre combat, plus vital, nous appelle : celui de la santé publique. Faisons du 8 novembre un moment d’unité, non pas dans la confrontation, mais dans la prévention et la solidarité », déclare-t-il.
Une maladie qui avance dans le silence rural
La Fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale transmise par les moustiques, affectant aussi bien le bétail que l’être humain. Apparue d’abord dans les zones pastorales, elle a déjà provoqué des pertes économiques considérables et inquiète les autorités sanitaires régionales.
Les régions du Nord et de l’Est du Sénégal — notamment Matam, Podor, Tambacounda et Kanel — sont particulièrement exposées du fait de la concentration d’élevages et de la proximité avec des zones transfrontalières où la maladie circule activement.
« Cette fièvre progresse silencieusement, frappant nos éleveurs, nos familles rurales et nos communautés », alerte Diouf Sarr. « Ce n’est pas une menace abstraite : elle met en danger notre autosuffisance alimentaire, nos marchés à bétail et, surtout, la vie de nos concitoyens. »
Prévention et solidarité : l’autre visage du 8 novembre
Pour l’ancien ministre, le moment est venu de réconcilier la mobilisation citoyenne et la santé publique. Plutôt que d’en faire une journée de confrontation politique, il propose de la transformer en temps de prévention collective.
« Le 8 novembre, unissons-nous, non pas dans la confrontation, mais dans la prévention et la solidarité. Organisons des causeries communautaires, diffusons les messages de prévention, mobilisons nos jeunes, nos femmes, nos enseignants et nos agents de santé. Portons le ruban rouge et vert de la vigilance sanitaire », suggère-t-il.
Cette couleur symbolique, explique-t-il, doit rappeler à chacun que la santé d’un peuple est le socle de toute stabilité nationale. Diouf Sarr invite ainsi les collectivités locales, les associations d’éleveurs, les syndicats de santé et les médias communautaires à relayer cette mobilisation.
« La vie d’un peuple vaut plus que tous les affrontements politiques », insiste-t-il, appelant à faire du 8 novembre 2025 « une journée citoyenne pour la santé et la vie ».
Leçons du Covid-19 et culture de la prévention
Abdoulaye Diouf Sarr tire ici les leçons de la crise du Covid-19, qu’il avait pilotée avec la stratégie du “plan de riposte communautaire”. Il rappelle combien la réussite du Sénégal dans la lutte contre la pandémie tenait à la mobilisation sociale, à la transparence dans la communication sanitaire et à l’engagement des acteurs locaux.
Pour lui, cette expérience doit inspirer la lutte contre la FVR.
« Nous devons retrouver cet esprit d’unité et de discipline collective qui a fait notre force face au Covid-19. Une nation responsable est une nation qui se protège », affirme-t-il.
Un appel citoyen au-dessus des clivages
Au-delà de la question sanitaire, le message de Diouf Sarr prend une dimension politique apaisante dans un contexte de tensions accrues. À travers ses mots, l’ancien ministre semble adresser une mise en garde implicite : le pays ne peut se permettre de perdre son sang-froid au moment où il doit protéger sa population contre une épidémie émergente.
« Nous avons le devoir de prouver que le Sénégal sait se rassembler quand la vie de ses enfants est en jeu. Prévenir, c’est aussi aimer son pays », conclut-il.
Ainsi, à l’heure où les passions partisanes s’enflamment, son appel résonne comme un rappel à l’essentiel : avant les urnes, il y a la santé ; avant les discours, il y a la vie.
Dans un message empreint de gravité et d’humanisme, il exhorte la population à transformer cette date symbolique en « Journée nationale de sensibilisation contre la Fièvre de la Vallée du Rift ».
« Alors que la tension politique monte, un autre combat, plus vital, nous appelle : celui de la santé publique. Faisons du 8 novembre un moment d’unité, non pas dans la confrontation, mais dans la prévention et la solidarité », déclare-t-il.
Une maladie qui avance dans le silence rural
La Fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale transmise par les moustiques, affectant aussi bien le bétail que l’être humain. Apparue d’abord dans les zones pastorales, elle a déjà provoqué des pertes économiques considérables et inquiète les autorités sanitaires régionales.
Les régions du Nord et de l’Est du Sénégal — notamment Matam, Podor, Tambacounda et Kanel — sont particulièrement exposées du fait de la concentration d’élevages et de la proximité avec des zones transfrontalières où la maladie circule activement.
« Cette fièvre progresse silencieusement, frappant nos éleveurs, nos familles rurales et nos communautés », alerte Diouf Sarr. « Ce n’est pas une menace abstraite : elle met en danger notre autosuffisance alimentaire, nos marchés à bétail et, surtout, la vie de nos concitoyens. »
Prévention et solidarité : l’autre visage du 8 novembre
Pour l’ancien ministre, le moment est venu de réconcilier la mobilisation citoyenne et la santé publique. Plutôt que d’en faire une journée de confrontation politique, il propose de la transformer en temps de prévention collective.
« Le 8 novembre, unissons-nous, non pas dans la confrontation, mais dans la prévention et la solidarité. Organisons des causeries communautaires, diffusons les messages de prévention, mobilisons nos jeunes, nos femmes, nos enseignants et nos agents de santé. Portons le ruban rouge et vert de la vigilance sanitaire », suggère-t-il.
Cette couleur symbolique, explique-t-il, doit rappeler à chacun que la santé d’un peuple est le socle de toute stabilité nationale. Diouf Sarr invite ainsi les collectivités locales, les associations d’éleveurs, les syndicats de santé et les médias communautaires à relayer cette mobilisation.
« La vie d’un peuple vaut plus que tous les affrontements politiques », insiste-t-il, appelant à faire du 8 novembre 2025 « une journée citoyenne pour la santé et la vie ».
Leçons du Covid-19 et culture de la prévention
Abdoulaye Diouf Sarr tire ici les leçons de la crise du Covid-19, qu’il avait pilotée avec la stratégie du “plan de riposte communautaire”. Il rappelle combien la réussite du Sénégal dans la lutte contre la pandémie tenait à la mobilisation sociale, à la transparence dans la communication sanitaire et à l’engagement des acteurs locaux.
Pour lui, cette expérience doit inspirer la lutte contre la FVR.
« Nous devons retrouver cet esprit d’unité et de discipline collective qui a fait notre force face au Covid-19. Une nation responsable est une nation qui se protège », affirme-t-il.
Un appel citoyen au-dessus des clivages
Au-delà de la question sanitaire, le message de Diouf Sarr prend une dimension politique apaisante dans un contexte de tensions accrues. À travers ses mots, l’ancien ministre semble adresser une mise en garde implicite : le pays ne peut se permettre de perdre son sang-froid au moment où il doit protéger sa population contre une épidémie émergente.
« Nous avons le devoir de prouver que le Sénégal sait se rassembler quand la vie de ses enfants est en jeu. Prévenir, c’est aussi aimer son pays », conclut-il.
Ainsi, à l’heure où les passions partisanes s’enflamment, son appel résonne comme un rappel à l’essentiel : avant les urnes, il y a la santé ; avant les discours, il y a la vie.