La dénonciation salutaire, en termes crûs, par Alioune Tine, des menées antidémocratiques, toutes de larbinisme, de Serigne Mbacké Ndiaye, mérite, ce matin, notre chapeau collectif, bien bas. Félicitons-le, bruyamment, pour avoir exprimé ce que tous nous pensons et avions des scrupules à dire moins par courage que par souci de ne pas trop perdre notre temps sur les agissements de ce pingouin venu de Khombole.
C'en est assez, et trop c'est trop. Après nous avoir pollué l'air toutes ces années le voir revenir avec les mêmes méthodes pitoyables pour tenter de nous enrôler dans sa nouvelle querelle, au service de son nouveau maître, c'est pire qu'indécent, c'est une insulte à notre peuple.
Passe encore qu'il ait pu commencer sa carrière de larbin en étant dans les années triomphantes du parti socialiste, alors au pouvoir, l'homme-lige de feu le puissant maire de Dakar de l'époque, Mamadou Diop, homme gentil s’il en était !
Ses manœuvres ne concernaient toutefois que ses petits intérêts somme toute grégaires et concevables. Mais là il dépasse les bornes en devenant un danger pour la démocratie et la société sénégalaises en se faisant le porte-voix, parfois autoproclamé, des causes antinationales, comme celle voulant accorder à Macky Sall la possibilité de contempler un troisième mandat à la tête de notre pays que seuls les antipatriotes peuvent même imaginer.
C'est que depuis ses débuts, l'ex-commis de la municipalité de Khombole a gagné en galons.
Et, tous, nous l'avons vu s'enhardir à mesure qu'il gravissait les échelons jusqu'à devenir l'une des chevilles ouvrières du régime de Abdoulaye Wade, successeur des socialistes; en tant que son griot patenté, chargé de nous vendre les plus folles dérives de l'ancien Président. Comme un Gobbels tropical !
Si ses activités, dans un engagement citoyen, étaient au départ acceptables, elles ont pris, par la suite, un tour de moins en moins digérable, voire nocif à la démocratie aux côtés des Wade (on le suit depuis son « Ndokel » à Karim Wade qui l'avait nommé PCA du Crédit Agricole) avant qu’il ne les lâche au fond du gouffre politique où il les a poussés en militant pour un troisième mandat de trop. Depuis, il a tourné le dos à son bienfaiteur.
Son nouveau maître, qu'il a rejoint après moult manœuvres, n'est autre que...Macky Sall, celui-là même dont il fut, sous les Wade, le principal pourfendeur au nom de ses patrons déchus.
Ce matin donc, nous lui reprochons tous, ensemble, à la suite de Tine, d'ajouter de l'essence sur un feu national déjà incandescent en entretenant l'idée, illégale, d'un nouveau mandat après celui, déjà, illégitime, qui maintient Macky Sall à sa position de destructeur déchaîné de notre pays.
Pour finir, en post-scriptum, retenez deux choses Serigne Mbacké Ndiaye :
1- Je n'ai rien contre vous, à titre personnel, et parfois je trouve même que vous amusez la galerie par vos entrechats pour retomber sur vos pieds. Cependant, toute farce a des limites. Et un comédien ne doit pas trop se faire voir en période de crise nationale. Remisez vos bonnets et nez de clown, inscrivez-vous à l’école des clowns et revenez-nous quand nous aurons le cœur à rire. Demandez à Saneex et Kouthia, avant de ressortir votre tronche, qu’ils vous disent si vous avez quelque sel en vous : vous en êtes dépourvu en ce moment !
2- Méfiez-vous d'avoir comme défenseur ce Commissaire-ripoux mêlé à un trafic de drogue, transhumant agité, qui devrait être le dernier à donner des leçons de morale ou de discours démocratique. Rien qu'à sa vue, nos enfants sont en danger. Ex-Commissaire, dégagez, vous ne méritez pas que votre nom de famille soit cité, il est nocif.
Ps : Le fautif est encore Macky SALL qui a miraculeusement ressuscité des épaves comme ce propagandiste sans inspiration autre que les rêves de ses changeants maîtres. Il est vrai que pour les sales besognes, une fripouille n’est jamais de trop !
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