Le député sénégalais Thierno Alassane Sall, leader du parti République des valeurs (RV), relance le débat autour du marché controversé attribué par l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) à la société espagnole Aee Power EPC. De retour d’un voyage en Espagne, l’ancien ministre a publié un document détaillant plusieurs virements jugés irréguliers, pour un montant total de plus de 5 milliards de francs CFA. Des virements suspects révélés
Selon Thierno Alassane Sall, les paiements liés aux primes de garanties souscrites ont été effectués entre le 14 et le 20 juin 2024, pour un total de 7 746 293 €, soit 5 081 235 314 FCFA. Voici les principaux virements contestés : 14 juin 2024 : Deux virements de 641 328 € chacun (420 683 329 FCFA) pour les primes de garantie sur les avances de démarrage et de dépenses engagées. Un virement de 162 288 € (106 454 015 FCFA) pour la garantie de bonne exécution. 20 juin 2024 : Un virement de 2 800 500 € (1 837 007 579 FCFA) pour le dépôt de 10 % lié à la garantie de démarrage. Un autre virement du même montant pour la garantie sur les dépenses engagées. Un dernier virement de 700 350 € (459 399 485 FCFA) pour la garantie de bonne exécution.
Des soupçons de violation de la réglementation
Thierno Alassane Sall affirme avoir adressé une question écrite au ministre des Finances en juin 2025, restée sans réponse conforme au règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il soupçonne que ces paiements ont été réalisés en violation des règles en vigueur.
Plus grave encore, il soulève un risque de détournement : les dates de libération des avances (11 juin 2024) et de paiement des primes (14 juin 2024) laissent penser que les fonds des avances auraient été utilisés pour payer les primes elles-mêmes, ce qui serait contraire aux principes de gestion budgétaire.
Cette affaire soulève des questions sur la transparence dans la gestion des marchés publics, le contrôle des flux financiers, et la responsabilité des autorités. Elle intervient dans un contexte où la gouvernance et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations citoyennes.
Selon Thierno Alassane Sall, les paiements liés aux primes de garanties souscrites ont été effectués entre le 14 et le 20 juin 2024, pour un total de 7 746 293 €, soit 5 081 235 314 FCFA. Voici les principaux virements contestés : 14 juin 2024 : Deux virements de 641 328 € chacun (420 683 329 FCFA) pour les primes de garantie sur les avances de démarrage et de dépenses engagées. Un virement de 162 288 € (106 454 015 FCFA) pour la garantie de bonne exécution. 20 juin 2024 : Un virement de 2 800 500 € (1 837 007 579 FCFA) pour le dépôt de 10 % lié à la garantie de démarrage. Un autre virement du même montant pour la garantie sur les dépenses engagées. Un dernier virement de 700 350 € (459 399 485 FCFA) pour la garantie de bonne exécution.
Des soupçons de violation de la réglementation
Thierno Alassane Sall affirme avoir adressé une question écrite au ministre des Finances en juin 2025, restée sans réponse conforme au règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il soupçonne que ces paiements ont été réalisés en violation des règles en vigueur.
Plus grave encore, il soulève un risque de détournement : les dates de libération des avances (11 juin 2024) et de paiement des primes (14 juin 2024) laissent penser que les fonds des avances auraient été utilisés pour payer les primes elles-mêmes, ce qui serait contraire aux principes de gestion budgétaire.
Cette affaire soulève des questions sur la transparence dans la gestion des marchés publics, le contrôle des flux financiers, et la responsabilité des autorités. Elle intervient dans un contexte où la gouvernance et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations citoyennes.