Malgré ce rapport accablant, les différentes décisions de justice rendues jusque-là ont donné raison à la banque, plaçant M. Dièye dans une situation critique où ses biens risquent d’être saisis.
Une affaire individuelle devenue symbole
Pour M. Dièye et ses soutiens, le dossier dépasse désormais le simple cadre d’un litige bancaire. Famara Ibrahima Cissé, président de l’ACSIF, dénonce une “injustice manifeste” et interpelle directement les plus hautes autorités de l’État.
« Nous avons saisi le président Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre, ainsi que les ministres des Finances et de la Justice. Nous avons transmis toutes les preuves, mais nous n’avons reçu aucune réponse », déplore-t-il.
Un test pour l’État de droit
L’affaire soulève une question centrale : que vaut un rapport d’expertise judiciaire si ses conclusions ne sont pas suivies ? Pour Cissé, « si malgré la clarté de ce rapport, la vérité est ignorée, c’est toute la confiance des citoyens dans la justice qui s’effondre ».
Un appel au président
Au-delà du préjudice financier, Bocar Samba Dièye formule une demande simple mais lourde de sens : être entendu par le chef de l’État. Ses soutiens estiment que la transparence et l’équité dans ce dossier pourraient devenir un symbole fort d’une justice indépendante et crédible, au moment où le Sénégal affiche sa volonté de consolider l’État de droit.