, Militant de l'APR, Ministre du Tourisme.
Lors de vos interviews sur France24 et TV5, vous vous êtes permis laborieusement de vous prononcer sur l'affaire du sieur Khalifa Ababacar Sall, Deputé et Maire de la Capitale, actuellement en détention. Une affaire qui, rappelons-le, est encore pendante devant la Justice.
Monsieur le Ministre, au moment où une tribune vous a été offerte pour vendre la destination Sénégal, vous avez préféré vous prononcer avec "animosité" sur un dossier qui n'a pas encore été jugé, montrant en lieu et place, un pays où l'environnement juridique n'était pas des meilleurs, à l'exemple du Kenya et de sa Cour Suprême qui vient d'annuler des élections présidentielles, pour une première en Afrique, un pays qui d'ailleurs offre une faune bien meilleure que ce que nous avons comme parcs animaliers au Sénégal (ce pays connu pour le Safari et qui a accueilli 700 000 touristes en 2016 alors que vous fixez l'objectif de 3 000 000 en comptant sur vos "animaux").
Monsieur le Ministre, si vous vous donnez le droit de vous prononcer sur une question juridique, qui de surcroît, ne relève pas de votre département, cela montre encore une fois de plus, que le cas Khalifa Ababacar Sall est une affaire au delà du juridique, mais également que la séparation des pouvoirs au Sénégal n'est qu'un mirage auquel personne ne croit au finish. Monsieur le Ministre, même votre collègue, le Garde des Sceaux, ne se serait guère prononcé comme vous l'aviez fait sur une affaire pendante devant la justice, par respect au soi-disant État de droit qu'est le nôtre. Et que dans ce même pays de droit, il y'a ce qu'on appelle la présomption d'innocence. Rien que pour ce principe, vous devriez vous garder de commenter cette affaire comme vous l'avez fait laconiquement.
Cependant, Monsieur le Ministre, laissez-moi vous prendre au mot, quand vous dites vulgairement que le Député-Maire Khalifa Ababacar Sall aurait "soutiré" l'argent du contribuable et par là il aurait été "épinglé" par un rapport de l'Inspection Générale de l'Etat, comme vous l'avez "robotiquement" et littéralement répété, sur les deux interviews.
Nul ne doute de votre ignorance et de votre carence, après vous être illustré sur des questions pour lesquelles un élève de Cm2 pourrait facilement vous corriger (UEMOA au lieu de "Umoa", la signification de BCEAO, la différence entre UEMOA et CDEAO, les pays membres, etc.), mais d'aucuns continuaient à toujours remettre en cause votre malhonnêteté intellectuelle face aux faits que vous avez intentionnellement tronqués à dessein. Lesquels faits:
- Monsieur Khalifa Ababacar Sall n'a jamais été épinglé par un rapport d'audit de l'IGE. Pour preuve, il vous a mis au défi, pour la déclassification du rapport en question sur la gestion de la ville de Dakar, afin que nul n'ignore (l'opinion nationale et internationale) les conclusions de cette enquête. En réalité, ces dernières n'ont jamais épinglé Khalifa Ababacar Sall, vous le savez mieux que quiconque. Au contraire, elles ont proposé une reconsidération du mode de gestion de la rubrique dénommée "Dépenses diverses" sur le budget de la municipalité de Dakar, que le sieur Khalifa Ababacar Sall n'a nullement instituée, de même que ces prédécesseurs, je veux nommer les sieurs Pape Diop et Mamadou Diop. Ces anciens Maires de la Ville de Dakar ont confirmé avoir géré ces fonds avec le même modus operandi approuvé, en son temps, par le Ministère de l'Intérieur et plus tard par le Ministère chargé des Collectivités Locales. La seule chose qu'on pourrait reprocher au Maire Khalifa Ababacar Sall serait de perpétuer une coutume, et une bonne d'ailleurs, étant donné qu'en Droit, la coutume est l'une des trois sources qui font la loi, ce que vous ignorez sans doute, connaissant votre niveau de culture générale.
- S'agissant de l'argent du contribuable que vous dites avoir été "soutiré" par l'édile de Dakar, le sieur Khalifa Ababacar Sall, je vous signale que ces contribuables, à travers leurs représentants légaux et légitimes, les conseillers municipaux de la ville de Dakar, ont voté tous les budgets ayant autorisés le Maire de sacrifier à la tradition quant à la gestion de ce que vous appelez "caisse d'avance" (par ignorance); sans vous rappeler que quand la justice a été saisie par le Président de la République pour entamer une procédure judiciaire, au même moment, il avait sous le coude des rapports de l'OFNAC et d'autres dossiers venant de l'IGE, ce même conseil municipal s'était encore prononcé dans son écrasante majorité pour confirmer cela et apporter son soutien au premier magistrat de la ville de Dakar
- Tels sont les faits Monsieur le Ministre.
Aussi, pour sortir de l'aspect juridique, semblez-vous dire que cette affaire n'a pas de connotation politique, car le Maire Khalifa Ababacar Sall ne représenterait pas une menace pour le régime du Président Macky Sall. Même la tête que vous faites en le disant trahit votre sincérité, elle cache mal votre trouille et votre ignominie, car vous qui courez derrière lui pour qu'il fasse taire ses ambitions présidentielles et qu'il rejoigne vos rangs, vous savez pertinemment ce qu'il pèse politiquement. Vous aviez sans doute oublié que vous parliez de celui qui a été à deux reprises élu Maire de la Capitale Sénégalaise face aux régimes en place, et récemment élu Deputé par les sénégalais malgré toutes les privations de ses droits et les embûches que vous avez déposées sur son sentier. On vous aurait peut-être cru si vous ne l'aviez pas ligoté, pour ensuite faire recours à des ordres de mission à l'emporte-pièce, afin de pouvoir confisquer une victoire aux heures de crimes. Mais, comme un crime n'est jamais parfait, il a fallu que dans votre propre camp, que votre communication cacophonique vous jouent des tours, de Mbaye Ndiaye à Cissé Lo, en passant par d'autres comme vous, d'avouer en filigrane la mise en otage de l'Honorable Député-Maire Khalifa Sall.
Voilà Monsieur le Ministre, une réponse qui pourrait peut-être bien vous servir si vous décidez humblement de rompre avec le "jangàl nga bañ" dont vous faites montre au quotidien.
En vous souhaitant de manière sceptique une réussite dans vos nouvelles fonctions, car "tchiine bu naré neex su baxé xéñ neex", sachant que vous avez échoué avec la jeunesse du Sénégal toujours désemparée, veuillez recevoir mes considérations particulières.
Lors de vos interviews sur France24 et TV5, vous vous êtes permis laborieusement de vous prononcer sur l'affaire du sieur Khalifa Ababacar Sall, Deputé et Maire de la Capitale, actuellement en détention. Une affaire qui, rappelons-le, est encore pendante devant la Justice.
Monsieur le Ministre, au moment où une tribune vous a été offerte pour vendre la destination Sénégal, vous avez préféré vous prononcer avec "animosité" sur un dossier qui n'a pas encore été jugé, montrant en lieu et place, un pays où l'environnement juridique n'était pas des meilleurs, à l'exemple du Kenya et de sa Cour Suprême qui vient d'annuler des élections présidentielles, pour une première en Afrique, un pays qui d'ailleurs offre une faune bien meilleure que ce que nous avons comme parcs animaliers au Sénégal (ce pays connu pour le Safari et qui a accueilli 700 000 touristes en 2016 alors que vous fixez l'objectif de 3 000 000 en comptant sur vos "animaux").
Monsieur le Ministre, si vous vous donnez le droit de vous prononcer sur une question juridique, qui de surcroît, ne relève pas de votre département, cela montre encore une fois de plus, que le cas Khalifa Ababacar Sall est une affaire au delà du juridique, mais également que la séparation des pouvoirs au Sénégal n'est qu'un mirage auquel personne ne croit au finish. Monsieur le Ministre, même votre collègue, le Garde des Sceaux, ne se serait guère prononcé comme vous l'aviez fait sur une affaire pendante devant la justice, par respect au soi-disant État de droit qu'est le nôtre. Et que dans ce même pays de droit, il y'a ce qu'on appelle la présomption d'innocence. Rien que pour ce principe, vous devriez vous garder de commenter cette affaire comme vous l'avez fait laconiquement.
Cependant, Monsieur le Ministre, laissez-moi vous prendre au mot, quand vous dites vulgairement que le Député-Maire Khalifa Ababacar Sall aurait "soutiré" l'argent du contribuable et par là il aurait été "épinglé" par un rapport de l'Inspection Générale de l'Etat, comme vous l'avez "robotiquement" et littéralement répété, sur les deux interviews.
Nul ne doute de votre ignorance et de votre carence, après vous être illustré sur des questions pour lesquelles un élève de Cm2 pourrait facilement vous corriger (UEMOA au lieu de "Umoa", la signification de BCEAO, la différence entre UEMOA et CDEAO, les pays membres, etc.), mais d'aucuns continuaient à toujours remettre en cause votre malhonnêteté intellectuelle face aux faits que vous avez intentionnellement tronqués à dessein. Lesquels faits:
- Monsieur Khalifa Ababacar Sall n'a jamais été épinglé par un rapport d'audit de l'IGE. Pour preuve, il vous a mis au défi, pour la déclassification du rapport en question sur la gestion de la ville de Dakar, afin que nul n'ignore (l'opinion nationale et internationale) les conclusions de cette enquête. En réalité, ces dernières n'ont jamais épinglé Khalifa Ababacar Sall, vous le savez mieux que quiconque. Au contraire, elles ont proposé une reconsidération du mode de gestion de la rubrique dénommée "Dépenses diverses" sur le budget de la municipalité de Dakar, que le sieur Khalifa Ababacar Sall n'a nullement instituée, de même que ces prédécesseurs, je veux nommer les sieurs Pape Diop et Mamadou Diop. Ces anciens Maires de la Ville de Dakar ont confirmé avoir géré ces fonds avec le même modus operandi approuvé, en son temps, par le Ministère de l'Intérieur et plus tard par le Ministère chargé des Collectivités Locales. La seule chose qu'on pourrait reprocher au Maire Khalifa Ababacar Sall serait de perpétuer une coutume, et une bonne d'ailleurs, étant donné qu'en Droit, la coutume est l'une des trois sources qui font la loi, ce que vous ignorez sans doute, connaissant votre niveau de culture générale.
- S'agissant de l'argent du contribuable que vous dites avoir été "soutiré" par l'édile de Dakar, le sieur Khalifa Ababacar Sall, je vous signale que ces contribuables, à travers leurs représentants légaux et légitimes, les conseillers municipaux de la ville de Dakar, ont voté tous les budgets ayant autorisés le Maire de sacrifier à la tradition quant à la gestion de ce que vous appelez "caisse d'avance" (par ignorance); sans vous rappeler que quand la justice a été saisie par le Président de la République pour entamer une procédure judiciaire, au même moment, il avait sous le coude des rapports de l'OFNAC et d'autres dossiers venant de l'IGE, ce même conseil municipal s'était encore prononcé dans son écrasante majorité pour confirmer cela et apporter son soutien au premier magistrat de la ville de Dakar
- Tels sont les faits Monsieur le Ministre.
Aussi, pour sortir de l'aspect juridique, semblez-vous dire que cette affaire n'a pas de connotation politique, car le Maire Khalifa Ababacar Sall ne représenterait pas une menace pour le régime du Président Macky Sall. Même la tête que vous faites en le disant trahit votre sincérité, elle cache mal votre trouille et votre ignominie, car vous qui courez derrière lui pour qu'il fasse taire ses ambitions présidentielles et qu'il rejoigne vos rangs, vous savez pertinemment ce qu'il pèse politiquement. Vous aviez sans doute oublié que vous parliez de celui qui a été à deux reprises élu Maire de la Capitale Sénégalaise face aux régimes en place, et récemment élu Deputé par les sénégalais malgré toutes les privations de ses droits et les embûches que vous avez déposées sur son sentier. On vous aurait peut-être cru si vous ne l'aviez pas ligoté, pour ensuite faire recours à des ordres de mission à l'emporte-pièce, afin de pouvoir confisquer une victoire aux heures de crimes. Mais, comme un crime n'est jamais parfait, il a fallu que dans votre propre camp, que votre communication cacophonique vous jouent des tours, de Mbaye Ndiaye à Cissé Lo, en passant par d'autres comme vous, d'avouer en filigrane la mise en otage de l'Honorable Député-Maire Khalifa Sall.
Voilà Monsieur le Ministre, une réponse qui pourrait peut-être bien vous servir si vous décidez humblement de rompre avec le "jangàl nga bañ" dont vous faites montre au quotidien.
En vous souhaitant de manière sceptique une réussite dans vos nouvelles fonctions, car "tchiine bu naré neex su baxé xéñ neex", sachant que vous avez échoué avec la jeunesse du Sénégal toujours désemparée, veuillez recevoir mes considérations particulières.
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