L’ancien maire de Guédiawaye, Aliou Sall, frère cadet de l’ex-président Macky Sall, et son épouse Aïssatou Sall, gérante de leur société civile immobilière (SCI), ont été placés en garde à vue par la Division des investigations criminelles (DIC). Cette mesure intervient dans le cadre d’une enquête ouverte pour blanchiment de capitaux, sur la base d’un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF). Une procédure déclenchée par le Pool judiciaire financier Sur instruction du président du Collège des juges d’instruction du Pool judiciaire financier (PJF), le couple Sall est désormais dans le viseur du Parquet financier. Les enquêteurs s’intéressent à des transactions foncières suspectes opérées via leur SCI. Le dossier, jugé sensible, pourrait conduire à leur déferement imminent devant le cabinet du juge Idrissa Diarra.
Cette procédure judiciaire s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par une série d’arrestations de personnalités politiques et économiques. Le lien familial entre Aliou Sall et l’ancien chef de l’État soulève des interrogations sur l’impartialité de la justice. Selon Me El Hadji Diouf, avocat du couple, « la procédure est d’une légèreté inquiétante » et serait motivée par des considérations politiques : « Faute d’avoir mis la main sur Macky Sall, on s’acharne sur son jeune frère ». Des justificatifs présentés par la défense Devant les enquêteurs, Aliou Sall a affirmé que la SCI a été créée en toute légalité, avec une répartition du capital de 99 % pour lui et 1 % pour son épouse, désignée gérante pour des raisons pratiques. Il aurait fourni tous les documents prouvant la régularité des opérations financières. Me Diouf dénonce une « instrumentalisation de la justice » et espère une libération rapide du couple.
La CENTIF, dont les rapports sont à l’origine de plusieurs procédures judiciaires récentes, continue de jouer un rôle central dans la lutte contre le blanchiment d’argent au Sénégal. Plusieurs personnalités ont déjà été inculpées ou contraintes de cautionner, à la suite de signalements émis par cette cellule.
Cette procédure judiciaire s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par une série d’arrestations de personnalités politiques et économiques. Le lien familial entre Aliou Sall et l’ancien chef de l’État soulève des interrogations sur l’impartialité de la justice. Selon Me El Hadji Diouf, avocat du couple, « la procédure est d’une légèreté inquiétante » et serait motivée par des considérations politiques : « Faute d’avoir mis la main sur Macky Sall, on s’acharne sur son jeune frère ». Des justificatifs présentés par la défense Devant les enquêteurs, Aliou Sall a affirmé que la SCI a été créée en toute légalité, avec une répartition du capital de 99 % pour lui et 1 % pour son épouse, désignée gérante pour des raisons pratiques. Il aurait fourni tous les documents prouvant la régularité des opérations financières. Me Diouf dénonce une « instrumentalisation de la justice » et espère une libération rapide du couple.
La CENTIF, dont les rapports sont à l’origine de plusieurs procédures judiciaires récentes, continue de jouer un rôle central dans la lutte contre le blanchiment d’argent au Sénégal. Plusieurs personnalités ont déjà été inculpées ou contraintes de cautionner, à la suite de signalements émis par cette cellule.