Alioune Ndiaye: "Nous sommes un pays d’intellectuels, gouvernés par des gens médiocres"

POLITIQUE
Lundi 19 Novembre 2018

Le présentateur de l’émission «Le Grand Rendez-Vous», Alioune Ndiaye préconise une refondation du système politique sénégalais avec la suppression des partis politiques. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 18 novembre, Alioune Ndiaye par ailleurs, administrateur de Société, Concepteur producteur et auteur de l’ouvrage «Jamm» a accusé la classe politique d’être responsable du retard accusé par le Sénégal sur le plan du développement par rapport à certains pays notamment asiatiques.
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Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 18 novembre, Alioune Ndiaye, administrateur de Société, Concepteur producteur et présentateur de l’émission «Le Grand Rendez- Vous» et auteur de l’ouvrage «Jamm» a préconisé une nouvelle classe de leaders capables de conduire le Sénégal vers un vrai développement. Donnant sa lecture de la situation actuelle du pays, le présentateur du «Le Grand Rendez- Vous» sur une chaine de télévision privée sénégalaise a déploré le retard accusé par le Sénégal face à d’autre pays, notamment du continent asiatique, qui avaient pourtant, selon lui, le même niveau de développement. Un retard qu’il n’a pas manqué d’incriminer «une classe politique veille», «responsable» selon lui de l’échec dans la gestion des affaires publiques». Poursuivant son propos, l’invité de notre confrère Baye Oumar Guèye est même allé plus loin en préconisant tout bonnement la «suppression des partis politiques responsables de soixante ans d’échec de notre pays». 
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«Nous sommes un pays d’intellectuels, gouvernés par des gens qui, eux-mêmes se disent médiocres. Puisque c’est l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, qui l’a dit en Allemagne. «La classe politique est essentiellement médiocre. Ce qui fait que toutes les règles du jeu seront forcément médiocres». On le voit jusqu’à présent, toutes les règles qu’on nous sort, il y a toujours des problèmes», martèle l’auteur du livre «Jamm Sénégal». Et d’insister : «Il faudrait qu’on parvienne à inverser cette tendance. Ce, en commençant par être dirigé par des meilleurs d’entre nous. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être dirigés par ceux qui ne sont pas les meilleurs d’entre nous. Notamment, ceux qui se nomment des médiocres. Nous avons des gens qui sont qualifiés pour pouvoir mener les choses à bon port». (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});