L'ancienne ministre d'Abdoulaye Wade, Awa Guèye Kébé, a préconisé la réforme du mode de scrutin pour les législatives au cours d'un atelier sur le leadership des femmes organisé par la fondation Friedrich Naumann.
Selon l'ancienne responsable de Rewmi, il faut supprimer la liste nationale au profit de la proportionnelle intégrale
S'agissant de la faiblesse du niveau des débats de la 12ème législature imputée à la loi sur la parité., Awa Guèye Kébé indique qu'elle n’est pas liée à cette loi parce que autant il y a des députés femmes qui ont un niveau faible, autant il y a des députés hommes dont le niveau est faible.
«Dans nos pays, on a toujours déploré le niveau des députés à l’Assemblée. Cependant, il faut reconnaitre que ce problème dépend de la manière dont on choisit les députés sur la liste nationale. En effet, sur cette liste, les leaders politiques ne privilégient pas la compétence mais tout simplement le militantisme. Si on était à un mode de scrutin où le député se présente au niveau de sa localité pour demander le suffrage des populations qui vont décider qui va être député, je pense que les choses changeraient», a expliqué Mme Kébé.
Selon elle, il faut plus de qualité à l’Assemblée nationale.
"Tant que les leaders auront un pouvoir de choisir plus de la moitié des députés sur la liste nationale non pas sur la base d’une compétence mais plus sur la base du militantisme politique, cela n’assurera pas la qualité au niveau de la représentation", a-t-elle soutenu.
Selon l'ancienne responsable de Rewmi, il faut supprimer la liste nationale au profit de la proportionnelle intégrale
S'agissant de la faiblesse du niveau des débats de la 12ème législature imputée à la loi sur la parité., Awa Guèye Kébé indique qu'elle n’est pas liée à cette loi parce que autant il y a des députés femmes qui ont un niveau faible, autant il y a des députés hommes dont le niveau est faible.
«Dans nos pays, on a toujours déploré le niveau des députés à l’Assemblée. Cependant, il faut reconnaitre que ce problème dépend de la manière dont on choisit les députés sur la liste nationale. En effet, sur cette liste, les leaders politiques ne privilégient pas la compétence mais tout simplement le militantisme. Si on était à un mode de scrutin où le député se présente au niveau de sa localité pour demander le suffrage des populations qui vont décider qui va être député, je pense que les choses changeraient», a expliqué Mme Kébé.
Selon elle, il faut plus de qualité à l’Assemblée nationale.
"Tant que les leaders auront un pouvoir de choisir plus de la moitié des députés sur la liste nationale non pas sur la base d’une compétence mais plus sur la base du militantisme politique, cela n’assurera pas la qualité au niveau de la représentation", a-t-elle soutenu.
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