Ces « têtes pensantes » d'Idrissa Seck au CESE

POLITIQUE
Mercredi 23 Décembre 2020

 

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Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) renforce son cabinet. Il s’est entouré d’experts dans plusieurs domaines. Pour certains politistes, ce renforcement est une bonne chose en ce sens qu’il va crédibiliser davantage les avis de cette assemblée consultative. Le 16 novembre dernier, lorsqu’on l’installait comme nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck avait promis qu’il allait chercher l’expertise nécessaire pour renforcer son cabinet. Il vient de s’adjuger les services de deux conseillers spéciaux et de doter l’institution d’un secrétaire général adjoint. Il s’agit du médecin-colonel Bamba Sissokho et de l’ancien directeur général de la Sonatel Cheikh Tidiane Mbaye. Pour le poste de secrétaire général adjoint, il est allé à Ousmane Oumar Bâ. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Diplômé de l’École nationale d’administration (Ena) de France, promotion Francophonie 2006/2007, M. Bâ est titulaire d’une Maîtrise en Droit privé option Droit des affaires (2004). Il fut chargé de mission et responsable du Bureau du courrier et de la documentation à la Présidence de la République mais aussi chef de division à la Direction de la formation initiale de l’Ena de Dakar. Pour sa part, le Dr Bamba Sissokho a été chef du Service Oto-rhino-laryngologie (Orl) et chirurgie cervico-faciale (Cf) de l’Hôpital Principal de Dakar. Ingénieur en télécommunications de formation, Cheikh Tidiane Mbaye est diplômé de l’École nationale supérieure des télécommunications (Enst) de Paris 2 et de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae) de Paris. En octobre 1985, il fut directeur des Études et de la planification de la Sonatel. Trois ans plus tard, il fut nommé directeur général de ladite société. M. Mbaye a, entre autres, été administrateur de Canal + Horizons Sénégal et administrateur d’Intelsat dont il fut vice-président. Mais, on retient surtout de lui le directeur général qui a transformé la Sonatel en un leader des télécommunications en Afrique de l’Ouest. Le président Idrissa Seck avait maintenu à son poste Mme Anta Sané. Docteur en Sciences politiques à l’Université de Howard, aux États-Unis, la secrétaire générale du Cese est aussi diplômée de l’Université de Suffolk, à Boston, dans le Massachussetts, avec une spécialisation en Relations publiques et en Études afro-américaines. Elle a aussi obtenu un Master en Administration des affaires et un autre en Leadership des organisations à l’Université de Pfeiffer. En plus, le président Seck avait aussi nommé l’ancien responsable des femmes de son parti, Rewmi, par ailleurs ancienne ministre de la Femme sous le régime d’Abdoulaye Wade, Awa Guèye Kébé, comme conseillère spéciale. L’autre ancien ministre coopté par le président du Cese est Lamine Bâ. L’ancien ministre de la Coopération internationale est conseiller spécial chargé du Pôle coopération internationale, partenariat et diaspora. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); > (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
 
br />Plus de crédibilité aux avisbr /> Le Cese est la troisième assemblée du Sénégal, après l’Assemblée nationale et le Haut conseil des collectivités territoriale (Hcct). Il constitue, auprès des pouvoirs publics, une assemblée consultative qui peut être saisie par le Président de la République, l’Assemblée nationale ou le Gouvernement pour des demandes d’avis ou d’études. Pour Cheikh Ibra Fall Ndiaye, enseignant-chercheur à l’Université Alioune Diop de Bambey, cette décision d’Idrissa Seck de s’entourer de « talents » est une très bonne chose. De son point de vue, cela va donner davantage de crédibilité aux avis que donnera l’institution. Et de préciser : « Depuis la mise sur pied du Cese, quelles sont ses répercussions sur la vie des Sénégalais ? Si son président fait appel aux experts pour apporter une réponse à ses questions, alors c’est une bonne chose ». Cette idée est partagée par Moussa Diaw, Professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis. Seulement, ce dernier a tenu à souligner que le Cese, en tant qu’organe consultative, n’a aucun pouvoir de décision. Par conséquent, a-t-il conclu, il peut ne pas avoir trop de conseillers. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});