Chercheurs de consensus unissez-vous ! Par Mamadou NDIONE DG du COSEC

LETTRE DU JOUR
Samedi 7 Novembre 2020

 
Le Président Macky Sall rappelait dans son discours de lancement du dialogue national en 2016 que « le consensus est, également, une forme d’expression de la démocratie ».
En plus de le dire, le Chef de l'État souvenons-nous entre 2012 et 2016 a concrètement mis à exécution cette conviction sienne de « chercheur de consensus ». Il avait déjà lancé et finalisé plusieurs chantiers consensuels comme la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur, la concertation nationale sur la santé et l'action sociale, les assises de l’éducation nationale, la conférence sur le dialogue social, les concertations sur l’Acte 3 de la décentralisation, le processus de la réforme du foncier et le forum sur l’administration.
En 2016, au lendemain d'un référendum haché avec, venant de l'opposition, des thématiques rudes flirtant avec la cassure républicaine, le Chef de l’État avait lancé donc le dialogue national sur la base d'une claire conscience comme il le disait que « c’est l’essence même de la démocratie d’être un mouvement dynamique d’atténuation des différences ».
Le Chef de l’Etat a compris très tôt qu’il y a un fossé énorme entre différences et différends.
En élégance plus qu'en tolérance, les opinions peuvent avoir plus que les clivages secs et frontaux à offrir. Elles sont capables de convergences si, comprenant que les différences ne sont pas forcément des différends, nous allons à l’essentiel.
En vérité, la différence ne saurait signifier coûte que coûte un différend à trancher de façon binaire. Il n’y a pas que des confrontations perpétuelles en démocratie. Il y a des plages de convergences comme piliers du comportement démocratique ! Les convergences sont essentielles et ne sont pas des reniements sauf pour ceux qui, dans un manichéisme suspect se prennent pour des investis de pouvoirs bâtis sur le surdimensionnement d’un ego.
Dans un monde de populisme hystérique, les « chercheurs de consensus » doivent avoir le courage d'assumer leur choix pour garder intact le cadre et le contexte démocratique.
C'est en cela qu'il faut voir l'option d'ouverture politique prise par le Président Macky Sall qui est dans une constance depuis sa prise du pouvoir en 2012.
Est-il juste dans une sorte de tyrannie d’une certaine « opinion Facebook » de reprocher à des patriotes de tous bords de rechercher l'équilibre, l’harmonie et la stabilité pour avoir plus d’espace de concentration sur la construction nationale ?
Est-il juste de coller aux fabricants nuit et jour d'instabilité et de subversion insidieuse le sobriquet de patriote tout en s'attaquant à ceux qui, par exemple dans un contexte post-covid-19 incertain pour toute l’Humanité ont eu l’intelligence nationale libre de faire le pas et le choix de plus de convergence ?
Le Sénégal qui a une tradition de paix et de construction de convergences dynamiques pouvait-il dans le contexte mondial actuel se payer le faux luxe de basculement frénétique dans la division orchestrée par une minorité bruyante pour les beaux yeux de frustrés nihilistes abonnés au macadam ?
Le Président Macky Sall qui n'a jamais versé dans l'euphorie après ses nombreuses victoires électorales a toujours tendu la main.
Il est réconfortant qu'une partie significative de l'opposition ait compris le sens de cette main tendue qui, en vérité et réalité est un pacte pour l’intérêt supérieur de la Nation.
Cette ouverture politique du 1er novembre 2020 est en droite ligne des consensus du dialogue national. Elle vient pour aider à l'accélération de l’émergence. Elle vise à garantir plus de paix, de sécurité et de stabilité. C'est une ouverture pour se donner plus d’atouts afin de mieux accélérer la relance de l’économie nationale post-covid-19.
Dans un monde de faciles bruits hystériques des extrémismes pour déconstruire, les « chercheurs de consensus » ont l'obligation de s'unir pour bâtir. Ils ont aussi l’obligation de réussir. Comme dit par un homme de gauche célèbre du siècle dernier parlant des prolétaires, les hommes et femmes de consensus doivent rester droit dans leurs bottes dans un monde de germination des faciles illusions extrémistes.
Alors, « chercheurs de consensus », unissez-vous dans l’intérêt du seul client en démocratie nommé peuple et qui veut la paix, la sécurité et la stabilité dans la prospérité et le progrès économique et sociale.
La main tendue du President Macky Sall est une quête pour une maximisation des conditions de réussite de l’émergence du Sénégal dans un contexte mondial inédit avec l’intrus COVID-19 qui n’est pas encore sorti de l’auberge.
Par Mamadou NDIONE
DG du COSEC