Alors que le rapport de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) sur la caisse d’avance de la mairie de Dakar fait l’objet de poursuites judiciaires avec la mise sous mandat de dépôt du maire de Dakar Khalifa Sall et de ses collaborateurs, d’autres rapports ayant révélé de gros scandales qui ont éclaboussé des responsables du régime actuel sont encore dans les tiroirs de l’autorité ou simplement mis sous le coude par le régime en place.
En effet, même si les grosses magouilles mises à nu par les rapports de la Centif, de l’Ofnac et de la Cour des comptes ont ému plus d’un, aucune suite n’est donnée aux conclusions de ces différents corps de contrôle qui ont épinglé des pontes du pouvoir. A l’instar du Directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) Cheikh Oumar Anne.
En effet, le rapport 2014-2015 de l’Ofnac accuse le responsable de l’APR (maire de Ndioum), de fractionnement des commandes dans les marchés, l’octroi de subventions irrégulières, des pratiques de détournements de deniers publics et de faux et usage de faux. Outre l’action judiciaire, l’Ofnac demande même dans son rapport que Cheikh Oumar Anne soit relevé de ses fonctions de directeur du Coud et que toutes les mesures soient prises pour qu’il ne lui soit plus confié la responsabilité de diriger un organe public. Une recommandation qui n’a toujours été pas appliquée car la personne en question occupe toujours son poste de directeur général du Coud.
Un autre directeur général épinglé par un rapport de l’ARMP, c’est Me Moussa Diop du mouvement politique Alternance générationnelle. Malgré les conclusions dudit rapport stigmatisant sa gestion de la boîte, le boss de Dakar Dem Dikk qui est un allié de la première du président de la République, balise sa voie, en toute décontraction, vers son entrée à l’Apr. Qui plus est, il dément mordicus les accusations portées contre sa gestion par l’Agence de régulation des marchés publics et par le «faux rapport» du cabinet BSC, chargé de l’audit de sa gestion.
Pour ce qui est du fonctionnement du groupe Poste finances, des pratiques de faux et usages de faux ont été constatées dans l’enquête menée sur les acquisitions de fournitures de bureau, dans les services de la structure dirigée par Siré Dia. Selon ce rapport, les membres de la Commission de réception des matières ont procédé à de fausses certifications établissant l’efficacité de la réception de certaines matières. L’enquête a révélé que les quantités déclarées comme reçues ne correspondent pas à la réalité des matières livrées. Les membres de cette Commission le savaient au moment de l’établissement du procès-verbal de réception ».
Dans la même logique frauduleuse, renseigne-t-on, « de faux bons de commande ont été confectionnés pour faire croire que des matières ont été normalement distribuées à des agences et services de Poste finances. Le procédé a consisté à utiliser des bons de commande ayant déjà servi pour l’approvisionnement des services du Groupe Sn-La Poste pour changer la quantité des matières concernées par des actes de rajout. Loin d’être inquiétés à ce niveau
En effet, même si les grosses magouilles mises à nu par les rapports de la Centif, de l’Ofnac et de la Cour des comptes ont ému plus d’un, aucune suite n’est donnée aux conclusions de ces différents corps de contrôle qui ont épinglé des pontes du pouvoir. A l’instar du Directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) Cheikh Oumar Anne.
En effet, le rapport 2014-2015 de l’Ofnac accuse le responsable de l’APR (maire de Ndioum), de fractionnement des commandes dans les marchés, l’octroi de subventions irrégulières, des pratiques de détournements de deniers publics et de faux et usage de faux. Outre l’action judiciaire, l’Ofnac demande même dans son rapport que Cheikh Oumar Anne soit relevé de ses fonctions de directeur du Coud et que toutes les mesures soient prises pour qu’il ne lui soit plus confié la responsabilité de diriger un organe public. Une recommandation qui n’a toujours été pas appliquée car la personne en question occupe toujours son poste de directeur général du Coud.
Un autre directeur général épinglé par un rapport de l’ARMP, c’est Me Moussa Diop du mouvement politique Alternance générationnelle. Malgré les conclusions dudit rapport stigmatisant sa gestion de la boîte, le boss de Dakar Dem Dikk qui est un allié de la première du président de la République, balise sa voie, en toute décontraction, vers son entrée à l’Apr. Qui plus est, il dément mordicus les accusations portées contre sa gestion par l’Agence de régulation des marchés publics et par le «faux rapport» du cabinet BSC, chargé de l’audit de sa gestion.
Pour ce qui est du fonctionnement du groupe Poste finances, des pratiques de faux et usages de faux ont été constatées dans l’enquête menée sur les acquisitions de fournitures de bureau, dans les services de la structure dirigée par Siré Dia. Selon ce rapport, les membres de la Commission de réception des matières ont procédé à de fausses certifications établissant l’efficacité de la réception de certaines matières. L’enquête a révélé que les quantités déclarées comme reçues ne correspondent pas à la réalité des matières livrées. Les membres de cette Commission le savaient au moment de l’établissement du procès-verbal de réception ».
Dans la même logique frauduleuse, renseigne-t-on, « de faux bons de commande ont été confectionnés pour faire croire que des matières ont été normalement distribuées à des agences et services de Poste finances. Le procédé a consisté à utiliser des bons de commande ayant déjà servi pour l’approvisionnement des services du Groupe Sn-La Poste pour changer la quantité des matières concernées par des actes de rajout. Loin d’être inquiétés à ce niveau