Debout peuple du Sénégal, « l’avenir, cest maintenant » !
Soucieux de perpétuer ses pratiques autocratiques et prédatrices à la tête du pays, le régime de Macky Sall s’emploie désespérément à confisquer le suffrage de nos compatriotes à l’occasion de l’élection présidentielle du 24 février 2019. La proclamation de la liste définitive des candidats aura lieu, sans surprise, le dimanche 20 janvier. La pléthore de listes aux dernières législatives, artificiellement suscitée par le pouvoir en place, a été le prétexte pour imposer le vote sans débat de la loi sur le parrainage le 19 avril 2018 par une Assemblée nationale aux ordres, barricadée derrière une armada de « forces de l’ordre », afin d’empêcher toute manifestation populaire à l’instar d’un certain 23 juin.
Ce n’était là qu’une partie d’un forcing-plan cousu de fil blanc, ourdi par Macky Sall et son clan, pour arracher au forceps la victoire. Tous les moyens, stratagèmes et coups tordus, y compris les plus illégaux et les plus annonciateurs de violences, sont déployés pour que l’affaire soit pliée sans coup férir dès le premier tour. Ainsi, l’appareil étatique politico-administratif et judiciaire a manigancé un prétendu parrainage, visant à la fois à éliminer des candidats représentatifs jugés gênants, tout en cherchant à créer des fissures au sein de l’opposition et entre candidats, ceux « recalés » et ceux « validés ou rescapés ».
Le clou de cette machination aura été d’attendre le tout dernier moment pour déclarer non partants à la course présidentielle, ceux-là considérés comme étant, à ses yeux, les mieux outillés pour l’empêcher de se faire élire dès le premier tour. Ainsi, le feuilleton politico-judiciaire impliquant Karim Wade, est la preuve, si besoin, d’un détournement de la lutte contre l’impunité à des fins de petite politique politicienne. De même, l’emprisonnement du candidat Khalifa Sall, son procès et sa condamnation dans la précipitation, sa radiation en tant que maire, député et maintenant électeur, le tout en parfaite violation de la Constitution, des lois et règlements en vigueur dans notre pays, ne sont là que des actes, et pas les derniers, d’une mise en scène grotesque qui malheureusement va virer à la tragédie si le peuple sénégalais ne se mobilise pas, ici et maintenant, pour arrêter les dérives dictatoriales d’un régime aux abois, sentant sa fin prochaine.
Du brouillage de la carte électorale à la mise sous embargo du fichier électoral jusqu’à la distribution partisane et sélective des cartes d’électeurs, pénalisant surtout les jeunes et singulièrement les primo-votants, sans oublier le minage et l’opacité de la gestion du contrôle du parrainage par le Conseil Constitutionnel, tout y est passé sans vergogne et sans retenue. Il ne resterait plus alors que la proclamation, toute honte bue, de résultats préfabriqués pour boucler la boucle et tirer les rideaux sur un hold up prémédité, à présenter ensuite par les thuriféraires du régime comme un authentique coup de génie ...sans doute malfaisant !
Toutefois, Macky Sall et son clan sont en train de déchanter après avoir cru que les jeux étaient déjà faits ! La solidarité qui s’est spontanément tissée entre les candidats sans distinction de sort, avec la création du C25 venu renforcer la POSE et le FRN à l’effet de mener la lutte pour des élections démocratiques, transparentes, libres et régulières, constitue à cet égard une réponse fort adéquate, susceptible par ailleurs de contrer l’objectif machiavélique de diviser et d’affaiblir le mouvement démocratique de résistance à cette forfaiture programmée. Ce combat tout à fait légitime mérite d’être conduit sans faiblesse jusqu’au bout.
L’accélération qui s’est produite, en cours de route, dans la conscience des larges masses populaires, a sans conteste mis en pole position le candidat porteur d’une pratique et d’un discours de rupture radicale d’avec l’ordre dominant, candidat que nous, Yoonu Askan Wi et RND, avons décidé d’accompagner dans le cadre de la Coalition SONKO PRESIDENT, cela en perspective d’un changement de cap autour de valeurs communes et d’un programme partagé de souveraineté nationale et populaire. Dès lors, le porte-drapeau Ousmane Sonko est devenu la cible privilégiée du régime et de ses suppôts, et tous les moyens sont bons pour tenter d’éclabousser et de diaboliser la nouvelle donne que ce pôle de rupture, au service de la cause du peuple, incarne. Ce pôle pose sans ambages l’exigence de s’affranchir de la mainmise des puissances étrangères et des multinationales, pressées de faire main basse sur nos ressources nationales avec la complicité intéressée du régime en place, particulièrement depuis que l’on s’apprête à exploiter officiellement les importants gisements de pétrole et de gaz découverts dans notre pays.
C’est dire l’enjeu et la portée de l’élection présidentielle prochaine, en même temps que l’exigence d’en appeler à ne pas tourner le dos à cet évènement, bien au contraire. Appel pressant pour une forte mobilisation et participation citoyennes à ce scrutin décisif pour l’avenir de notre pays et de notre peuple. Appel de la part de milliers de militants, de lanceurs d’alerte patriotes et démocrates en tant que porte-voix en ce moment crucial de la vie nationale. Appel à des millions de citoyens de différents horizons, d’ici et de la diaspora, de travailleurs de toutes conditions, mais aussi de chômeurs et laissés-pour-compte dans les secteurs informel, public et privé ou dans les mouvements sociaux.
Et surtout aux femmes et aux jeunes toujours plus nombreux, qui en ont assez d’une simple alternance de reproduction du néocolonialisme et de la paupérisation structurelle, et qui au contraire, en appellent du fond de leur cœur, au triomphe de l’alternative souveraine et solidaire, seule à même de changer positivement et de façon durable le cours des choses dans notre pays, dans une Afrique émancipée et dans un monde plus juste. Saisissons l’occasion de la bataille électorale de février prochain pour rendre encore plus favorables les conditions permettant à notre peuple de s’engager résolument dans cette voie salutaire, aujourd’hui plus que jamais, car « l’avenir, cest maintenant ».
Fait à Dakar le 19 janvier 2019
Pour Yoonu Askan Wi
Pour le RND
Le Délégué Général Le Secrétaire Général Honoraire
Madieye Mbodj, Dialo Diop
Soucieux de perpétuer ses pratiques autocratiques et prédatrices à la tête du pays, le régime de Macky Sall s’emploie désespérément à confisquer le suffrage de nos compatriotes à l’occasion de l’élection présidentielle du 24 février 2019. La proclamation de la liste définitive des candidats aura lieu, sans surprise, le dimanche 20 janvier. La pléthore de listes aux dernières législatives, artificiellement suscitée par le pouvoir en place, a été le prétexte pour imposer le vote sans débat de la loi sur le parrainage le 19 avril 2018 par une Assemblée nationale aux ordres, barricadée derrière une armada de « forces de l’ordre », afin d’empêcher toute manifestation populaire à l’instar d’un certain 23 juin.
Ce n’était là qu’une partie d’un forcing-plan cousu de fil blanc, ourdi par Macky Sall et son clan, pour arracher au forceps la victoire. Tous les moyens, stratagèmes et coups tordus, y compris les plus illégaux et les plus annonciateurs de violences, sont déployés pour que l’affaire soit pliée sans coup férir dès le premier tour. Ainsi, l’appareil étatique politico-administratif et judiciaire a manigancé un prétendu parrainage, visant à la fois à éliminer des candidats représentatifs jugés gênants, tout en cherchant à créer des fissures au sein de l’opposition et entre candidats, ceux « recalés » et ceux « validés ou rescapés ».
Le clou de cette machination aura été d’attendre le tout dernier moment pour déclarer non partants à la course présidentielle, ceux-là considérés comme étant, à ses yeux, les mieux outillés pour l’empêcher de se faire élire dès le premier tour. Ainsi, le feuilleton politico-judiciaire impliquant Karim Wade, est la preuve, si besoin, d’un détournement de la lutte contre l’impunité à des fins de petite politique politicienne. De même, l’emprisonnement du candidat Khalifa Sall, son procès et sa condamnation dans la précipitation, sa radiation en tant que maire, député et maintenant électeur, le tout en parfaite violation de la Constitution, des lois et règlements en vigueur dans notre pays, ne sont là que des actes, et pas les derniers, d’une mise en scène grotesque qui malheureusement va virer à la tragédie si le peuple sénégalais ne se mobilise pas, ici et maintenant, pour arrêter les dérives dictatoriales d’un régime aux abois, sentant sa fin prochaine.
Du brouillage de la carte électorale à la mise sous embargo du fichier électoral jusqu’à la distribution partisane et sélective des cartes d’électeurs, pénalisant surtout les jeunes et singulièrement les primo-votants, sans oublier le minage et l’opacité de la gestion du contrôle du parrainage par le Conseil Constitutionnel, tout y est passé sans vergogne et sans retenue. Il ne resterait plus alors que la proclamation, toute honte bue, de résultats préfabriqués pour boucler la boucle et tirer les rideaux sur un hold up prémédité, à présenter ensuite par les thuriféraires du régime comme un authentique coup de génie ...sans doute malfaisant !
Toutefois, Macky Sall et son clan sont en train de déchanter après avoir cru que les jeux étaient déjà faits ! La solidarité qui s’est spontanément tissée entre les candidats sans distinction de sort, avec la création du C25 venu renforcer la POSE et le FRN à l’effet de mener la lutte pour des élections démocratiques, transparentes, libres et régulières, constitue à cet égard une réponse fort adéquate, susceptible par ailleurs de contrer l’objectif machiavélique de diviser et d’affaiblir le mouvement démocratique de résistance à cette forfaiture programmée. Ce combat tout à fait légitime mérite d’être conduit sans faiblesse jusqu’au bout.
L’accélération qui s’est produite, en cours de route, dans la conscience des larges masses populaires, a sans conteste mis en pole position le candidat porteur d’une pratique et d’un discours de rupture radicale d’avec l’ordre dominant, candidat que nous, Yoonu Askan Wi et RND, avons décidé d’accompagner dans le cadre de la Coalition SONKO PRESIDENT, cela en perspective d’un changement de cap autour de valeurs communes et d’un programme partagé de souveraineté nationale et populaire. Dès lors, le porte-drapeau Ousmane Sonko est devenu la cible privilégiée du régime et de ses suppôts, et tous les moyens sont bons pour tenter d’éclabousser et de diaboliser la nouvelle donne que ce pôle de rupture, au service de la cause du peuple, incarne. Ce pôle pose sans ambages l’exigence de s’affranchir de la mainmise des puissances étrangères et des multinationales, pressées de faire main basse sur nos ressources nationales avec la complicité intéressée du régime en place, particulièrement depuis que l’on s’apprête à exploiter officiellement les importants gisements de pétrole et de gaz découverts dans notre pays.
C’est dire l’enjeu et la portée de l’élection présidentielle prochaine, en même temps que l’exigence d’en appeler à ne pas tourner le dos à cet évènement, bien au contraire. Appel pressant pour une forte mobilisation et participation citoyennes à ce scrutin décisif pour l’avenir de notre pays et de notre peuple. Appel de la part de milliers de militants, de lanceurs d’alerte patriotes et démocrates en tant que porte-voix en ce moment crucial de la vie nationale. Appel à des millions de citoyens de différents horizons, d’ici et de la diaspora, de travailleurs de toutes conditions, mais aussi de chômeurs et laissés-pour-compte dans les secteurs informel, public et privé ou dans les mouvements sociaux.
Et surtout aux femmes et aux jeunes toujours plus nombreux, qui en ont assez d’une simple alternance de reproduction du néocolonialisme et de la paupérisation structurelle, et qui au contraire, en appellent du fond de leur cœur, au triomphe de l’alternative souveraine et solidaire, seule à même de changer positivement et de façon durable le cours des choses dans notre pays, dans une Afrique émancipée et dans un monde plus juste. Saisissons l’occasion de la bataille électorale de février prochain pour rendre encore plus favorables les conditions permettant à notre peuple de s’engager résolument dans cette voie salutaire, aujourd’hui plus que jamais, car « l’avenir, cest maintenant ».
Fait à Dakar le 19 janvier 2019
Pour Yoonu Askan Wi
Pour le RND
Le Délégué Général Le Secrétaire Général Honoraire
Madieye Mbodj, Dialo Diop
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