Le monde de la culture sénégalaise est en deuil. Adja Dial Mbaye, figure emblématique de la musique traditionnelle et religieuse, s’est éteinte ce mardi à l’âge de plus de 70 ans. Cantatrice, actrice culturelle et chanteuse engagée, elle laisse derrière elle un héritage artistique et spirituel profondément ancré dans la mémoire collective du Sénégal. Originaire du village de Sougére dans le Cayor, terre de griots et de traditions orales, Dial Mbaye s’est imposée dès les années 1980 comme une voix incontournable de la scène musicale. Elle s’est fait connaître du grand public lors de l’inauguration du siège de la RTS en 1989, avant de connaître un succès fulgurant avec son premier single « Fa Wade Wellé », produit par Talla Diagne. Une artiste au service de la culture et de la foi
Au-delà de la musique, Dial Mbaye était profondément engagée dans la promotion du patrimoine religieux, notamment à Tivaouane, où elle était reconnue pour son attachement à la voie de Cheikh El Hadj Malick Sy (rta). Fille du vénéré El Hadj Moussè Alé Mbaye, elle a consacré une grande partie de sa vie à la Hadara, mêlant art, spiritualité et transmission culturelle.
Artiste complète, elle a su allier prestations dans les cérémonies traditionnelles, participations à des émissions culturelles et engagement communautaire. Sa voix puissante et son répertoire inspiré des traditions orales ont marqué plusieurs générations. Dans les années 1990 et 2000, elle était l’une des chanteuses les plus écoutées du pays, régulièrement invitée sur les plateaux de la RTS, notamment dans les émissions animées par feu Maguette Wade.
Depuis l’annonce de son décès, les hommages affluent sur les réseaux sociaux et dans les milieux culturels. Artistes, journalistes, religieux et anonymes saluent la mémoire d’une femme authentique, généreuse et profondément enracinée dans les valeurs sénégalaises.
Qu’Allah lui accorde Son pardon, Sa miséricorde et l’accueille dans Son paradis.
Inna lillahi wa inna ilayhi raji’un.
Au-delà de la musique, Dial Mbaye était profondément engagée dans la promotion du patrimoine religieux, notamment à Tivaouane, où elle était reconnue pour son attachement à la voie de Cheikh El Hadj Malick Sy (rta). Fille du vénéré El Hadj Moussè Alé Mbaye, elle a consacré une grande partie de sa vie à la Hadara, mêlant art, spiritualité et transmission culturelle.
Artiste complète, elle a su allier prestations dans les cérémonies traditionnelles, participations à des émissions culturelles et engagement communautaire. Sa voix puissante et son répertoire inspiré des traditions orales ont marqué plusieurs générations. Dans les années 1990 et 2000, elle était l’une des chanteuses les plus écoutées du pays, régulièrement invitée sur les plateaux de la RTS, notamment dans les émissions animées par feu Maguette Wade.
Depuis l’annonce de son décès, les hommages affluent sur les réseaux sociaux et dans les milieux culturels. Artistes, journalistes, religieux et anonymes saluent la mémoire d’une femme authentique, généreuse et profondément enracinée dans les valeurs sénégalaises.
Qu’Allah lui accorde Son pardon, Sa miséricorde et l’accueille dans Son paradis.
Inna lillahi wa inna ilayhi raji’un.