L’ancien président sénégalais Macky Sall a lancé une offensive juridique d’envergure pour contester les accusations de falsification de la dette publique formulées à l’encontre de son régime. Face à une polémique qui ne cesse d’enfler depuis la publication du rapport de la Cour des comptes, l’ex-chef de l’État entend défendre son bilan économique et réclamer la transparence sur les procédures d’audit engagées par les autorités actuelles. Une démarche coordonnée par Me Pierre-Olivier Sur Le 7 octobre 2025, Macky Sall a mandaté une équipe pluridisciplinaire composée de cabinets d’avocats internationaux et sénégalais, ainsi que d’experts financiers, placée sous la coordination du bâtonnier Pierre-Olivier Sur, figure du barreau de Paris.
Cette équipe a adressé deux courriers officiels : L’un au ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba. L’autre au président de la Cour des comptes, Mamadou Faye. Dans ces lettres, Macky Sall exige la transmission du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), document central ayant servi de base à l’audit des finances publiques couvrant la période 2019 à mars 2024. Une demande fondée sur le principe du contradictoire Selon l’ancien président, ce rapport n’a jamais été publié ni communiqué aux responsables de son administration, ce qui empêche tout débat contradictoire et toute confrontation des points de vue. Il considère cette omission comme une atteinte aux principes de justice et d’équité administrative.
Macky Sall demande également à la Cour des comptes de certifier la régularité de la procédure d’audit et de garantir la transparence du processus. Il insiste sur le fait que l’examen des finances publiques sous son magistère s’est déroulé dans un cadre légal strict. Une bataille pour la postérité politique Pour les proches de Macky Sall, cette offensive juridique est bien plus qu’une simple réclamation administrative. Il s’agit d’une bataille pour la postérité, visant à préserver l’intégrité de son bilan économique et à contrer les accusations de manipulation des chiffres de la dette publique.
Le rapport de la Cour des comptes, publié en février 2025, avait révélé des anomalies majeures dans la gestion budgétaire du régime précédent, notamment : Une dette publique sous-évaluée. Un déficit budgétaire largement supérieur aux chiffres officiels. Des engagements financiers non retracés dans les comptes de l’État. Une controverse politique et institutionnelle La réaction du gouvernement actuel, dirigé par Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, a été ferme. Plusieurs membres de l’ancien régime, dont des ministres, pourraient faire l’objet de poursuites judiciaires pour fautes de gestion, détournements de fonds, ou falsification de données économiques.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a évoqué la mise en œuvre de mesures judiciaires pour élucider les faits et identifier les responsables. Le gouvernement considère que ces révélations sont essentielles pour restaurer la confiance et assurer la reddition des comptes. Macky Sall défend son bilan Dans plusieurs interventions médiatiques, Macky Sall a nié toute intention frauduleuse, affirmant que les pratiques budgétaires de son régime étaient conformes aux textes en vigueur. Il souligne que la dette extérieure est traçable via la BCEAO et qu’il est impossible de la dissimuler.
Il accuse ses successeurs de manipulation politique et de vouloir ternir son image pour détourner l’attention des défis actuels. Pour lui, la publication du rapport de l’IGF est indispensable pour rétablir la vérité.
Cette équipe a adressé deux courriers officiels : L’un au ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba. L’autre au président de la Cour des comptes, Mamadou Faye. Dans ces lettres, Macky Sall exige la transmission du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), document central ayant servi de base à l’audit des finances publiques couvrant la période 2019 à mars 2024. Une demande fondée sur le principe du contradictoire Selon l’ancien président, ce rapport n’a jamais été publié ni communiqué aux responsables de son administration, ce qui empêche tout débat contradictoire et toute confrontation des points de vue. Il considère cette omission comme une atteinte aux principes de justice et d’équité administrative.
Macky Sall demande également à la Cour des comptes de certifier la régularité de la procédure d’audit et de garantir la transparence du processus. Il insiste sur le fait que l’examen des finances publiques sous son magistère s’est déroulé dans un cadre légal strict. Une bataille pour la postérité politique Pour les proches de Macky Sall, cette offensive juridique est bien plus qu’une simple réclamation administrative. Il s’agit d’une bataille pour la postérité, visant à préserver l’intégrité de son bilan économique et à contrer les accusations de manipulation des chiffres de la dette publique.
Le rapport de la Cour des comptes, publié en février 2025, avait révélé des anomalies majeures dans la gestion budgétaire du régime précédent, notamment : Une dette publique sous-évaluée. Un déficit budgétaire largement supérieur aux chiffres officiels. Des engagements financiers non retracés dans les comptes de l’État. Une controverse politique et institutionnelle La réaction du gouvernement actuel, dirigé par Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, a été ferme. Plusieurs membres de l’ancien régime, dont des ministres, pourraient faire l’objet de poursuites judiciaires pour fautes de gestion, détournements de fonds, ou falsification de données économiques.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a évoqué la mise en œuvre de mesures judiciaires pour élucider les faits et identifier les responsables. Le gouvernement considère que ces révélations sont essentielles pour restaurer la confiance et assurer la reddition des comptes. Macky Sall défend son bilan Dans plusieurs interventions médiatiques, Macky Sall a nié toute intention frauduleuse, affirmant que les pratiques budgétaires de son régime étaient conformes aux textes en vigueur. Il souligne que la dette extérieure est traçable via la BCEAO et qu’il est impossible de la dissimuler.
Il accuse ses successeurs de manipulation politique et de vouloir ternir son image pour détourner l’attention des défis actuels. Pour lui, la publication du rapport de l’IGF est indispensable pour rétablir la vérité.