Farba Ngom: vers une marche pacifique pour la libération du maire de Agnam

JUSTICE
Jeudi 16 Octobre 2025

Le Comité de Résistance Populaire pour la libération de Monsieur Farba Ngom, maire des Agnams et député à l’Assemblée nationale, a annoncé le dépôt officiel d’une demande d’autorisation de marche pacifique auprès des autorités compétentes. Cette initiative, rendue publique à l’issue de son assemblée générale tenue lundi à Dakar, s’inscrit, selon ses initiateurs, dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République.

Prévue pour le samedi 18 octobre 2025, la manifestation se déroulera sur l’axe Liberté 6 – Pont Sénégal-Japon, un itinéraire symbolique choisi pour « réclamer la libération immédiate et sans condition de l’honorable Mohamadou Ngom », présenté par ses souteneurs comme « victime d’une détention arbitraire contraire aux principes fondamentaux de l’État de droit ».

Dans leur communiqué, les organisateurs rappellent que M. Ngom, comme tout citoyen, bénéficie de la présomption d’innocence et du droit à un procès équitable dans des délais raisonnables. Ils saluent le travail du collectif des avocats chargé de son dossier, dont le point de presse du 12 octobre a, selon eux, « mis en lumière les multiples violations de procédure et les atteintes aux droits de la défense ».

Le Comité appelle à une mobilisation citoyenne large : amis, sympathisants, défenseurs des droits humains, acteurs de la société civile, leaders d’opinion, influenceurs et soutiens d’autres détenus politiques sont conviés à participer à la marche.

« Notre démarche n’est ni partisane ni conflictuelle », soulignent les organisateurs. « Elle repose sur un principe simple : le respect des droits fondamentaux et de la dignité humaine. Nous invitons les autorités à faire preuve d’ouverture et de responsabilité en autorisant cette manifestation légitime et pacifique. »

Dans un esprit d’apaisement, le Comité affirme vouloir poursuivre son action « dans la sérénité, la discipline et la paix », jusqu’à la libération effective de M. Ngom et de tous les détenus politiques.