L’éducation vit ses heures les plus sombres avec cette palanquée de fuites enregistrées dans les épreuves du bac. Déjà l’épreuve anticipée de philo était entachée de fraudes au point que les syndicats du Saems et du Cusems ont demandé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités de cette tricherie intellectuelle.
Mais paradoxalement, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a décidé de porter plainte contre X pour diffusion de fausses nouvelles. Le directeur de l’Office du bac, Babou Diaham, a renchéri en déclarant qu’«il n’y a point de preuves irréfutables de fuite». C’est la politique de l’autruche.
Aujourd’hui la flopée des fraudes atteste l’impéritie des autorités de l’enseignement supérieur à organiser le bac. C’est une véritable catastrophe. Et quand les syndicats ont appelé la Coordination des enseignants et examinateurs de philosophie (Ceep) à refuser de corriger tant que la lumière ne sera pas faite sur cette escroquerie intellectuelle, aussitôt le Réseau des enseignants de l'Alliance pour la République (APR) de Thiès, dans une posture de sauveurs, a réagi sur sa page facebook pour déclarer que ses membres étaient prêts à suppléer les professeurs de philo boycotteurs. «Si les prof (profs, ndlr) refusent de corrigent (corriger, NDLR) les copies des candidats au Bac (bac, NDLR) les enseignants républicains le feront à leur place». Cette déclaration lapidaire truffée de fautes d’orthographe, de grammaire et de ponctuation était la risée de la toile pendant plusieurs jours. Et sur la même page, les enseignants APR de Thiès déclarent à propos du CFEE (Certificat de fin d’études élémentaires) : «Rien a signé (rien à signaler, NDLR) et bon déroulement du CFEE». C’est une véritable catastrophe !
Ces enseignants de l’APR préposés à la correction des copies du CFEE ou du bac doivent s’auto-corriger avant de vouloir se substituer à des enseignants de la République dont le seul tort est de dénoncer un système de fraudes établi qui ternit ce que nous avons de plus cher : l’Education.
Last but least, au moment où la RFM a ouvert ses antennes ce 05 juillet pour recueillir les avis des Sénégalais sur cette kyrielle de fraudes constatée dans le déroulement du bac, le député Abdou Mbow, récent grand diplômé des Sciences Po Paris avec la mention «Très bien avec les félicitations du jury» est intervenu en direct sur les antennes de la RFM pour déplorer les fuites du bac et suggérer implicitement la démission du directeur de l’Office du bac.
Ainsi, voulant interpeller le président de la République sur la gravité de la situation, le troisième vice-président de l’Assemblée nationale serine à quatre reprises les propos suivants : «J’appelle au président de la République…». Une autre catastrophe discursive dans la catastrophe du bac et des enseignants APR. Dans ce méli-mélo de fraudes et de déclarations calamiteuses, les élèves et parents d’élèves ne savent plus à quel saint se vouer.
.
Mais paradoxalement, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a décidé de porter plainte contre X pour diffusion de fausses nouvelles. Le directeur de l’Office du bac, Babou Diaham, a renchéri en déclarant qu’«il n’y a point de preuves irréfutables de fuite». C’est la politique de l’autruche.
Aujourd’hui la flopée des fraudes atteste l’impéritie des autorités de l’enseignement supérieur à organiser le bac. C’est une véritable catastrophe. Et quand les syndicats ont appelé la Coordination des enseignants et examinateurs de philosophie (Ceep) à refuser de corriger tant que la lumière ne sera pas faite sur cette escroquerie intellectuelle, aussitôt le Réseau des enseignants de l'Alliance pour la République (APR) de Thiès, dans une posture de sauveurs, a réagi sur sa page facebook pour déclarer que ses membres étaient prêts à suppléer les professeurs de philo boycotteurs. «Si les prof (profs, ndlr) refusent de corrigent (corriger, NDLR) les copies des candidats au Bac (bac, NDLR) les enseignants républicains le feront à leur place». Cette déclaration lapidaire truffée de fautes d’orthographe, de grammaire et de ponctuation était la risée de la toile pendant plusieurs jours. Et sur la même page, les enseignants APR de Thiès déclarent à propos du CFEE (Certificat de fin d’études élémentaires) : «Rien a signé (rien à signaler, NDLR) et bon déroulement du CFEE». C’est une véritable catastrophe !
Ces enseignants de l’APR préposés à la correction des copies du CFEE ou du bac doivent s’auto-corriger avant de vouloir se substituer à des enseignants de la République dont le seul tort est de dénoncer un système de fraudes établi qui ternit ce que nous avons de plus cher : l’Education.
Last but least, au moment où la RFM a ouvert ses antennes ce 05 juillet pour recueillir les avis des Sénégalais sur cette kyrielle de fraudes constatée dans le déroulement du bac, le député Abdou Mbow, récent grand diplômé des Sciences Po Paris avec la mention «Très bien avec les félicitations du jury» est intervenu en direct sur les antennes de la RFM pour déplorer les fuites du bac et suggérer implicitement la démission du directeur de l’Office du bac.
Ainsi, voulant interpeller le président de la République sur la gravité de la situation, le troisième vice-président de l’Assemblée nationale serine à quatre reprises les propos suivants : «J’appelle au président de la République…». Une autre catastrophe discursive dans la catastrophe du bac et des enseignants APR. Dans ce méli-mélo de fraudes et de déclarations calamiteuses, les élèves et parents d’élèves ne savent plus à quel saint se vouer.
.
Accueil
Envoyer à un ami
Partager