La récente décision des autorités sénégalaises d’autoriser l’importation de véhicules vieux de 10 ans suscite une vive polémique. Parmi les voix les plus critiques, celle d’Alioune Tine, défenseur des droits humains et ancien président de la RADDHO, qui s’est insurgé contre une mesure qu’il juge dangereuse pour la santé publique et l’environnement. Un retour en arrière écologique Sur le réseau social X (ex-Twitter), Alioune Tine n’a pas mâché ses mots. Il estime que cette décision revient à transformer le continent africain en décharge pour les véhicules les plus polluants d’Europe. Dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique et la transition énergétique, il juge cette mesure incohérente avec les engagements internationaux du Sénégal, notamment ceux pris dans le cadre de l’Accord de Paris.
Face à cette situation, le militant appelle l’État à reconsidérer cette mesure et à privilégier des politiques de mobilité durable. Il propose notamment : Le soutien à l’importation ou à la fabrication de véhicules propres ; Le renforcement des contrôles techniques pour les véhicules en circulation ; L’incitation à l’usage de transports publics modernes et moins polluants. La sortie d’Alioune Tine relance le débat sur la qualité de l’air, la justice environnementale et la responsabilité des politiques publiques face aux défis climatiques. Alors que de nombreux pays africains s’engagent dans des transitions énergétiques ambitieuses, le Sénégal est appelé à aligner ses décisions avec ses engagements écologiques et à protéger la santé de ses citoyens.
"Cette décision mérite réflexion, au moment où la mode est à la voiture électrique promue pour protéger l’environnement." – Alioune TineUn risque sanitaire aggravé Alioune Tine rappelle que Dakar est déjà étouffée par la pollution, causée par les vieux bus, cars rapides et véhicules mal entretenus. L’arrivée massive de voitures vétustes ne ferait qu’aggraver les problèmes respiratoires et environnementaux auxquels les populations urbaines sont confrontées.
Face à cette situation, le militant appelle l’État à reconsidérer cette mesure et à privilégier des politiques de mobilité durable. Il propose notamment : Le soutien à l’importation ou à la fabrication de véhicules propres ; Le renforcement des contrôles techniques pour les véhicules en circulation ; L’incitation à l’usage de transports publics modernes et moins polluants. La sortie d’Alioune Tine relance le débat sur la qualité de l’air, la justice environnementale et la responsabilité des politiques publiques face aux défis climatiques. Alors que de nombreux pays africains s’engagent dans des transitions énergétiques ambitieuses, le Sénégal est appelé à aligner ses décisions avec ses engagements écologiques et à protéger la santé de ses citoyens.