Investitures : Le vrai «Niangal», coupeur de tête, est de retour

LETTRE DU JOUR
Vendredi 16 Juin 2017

Tremblez, messieurs et dames, le Chef ne rigole plus ! Il se sent si puissant qu’il n’est pas impressionné par les foucades de ses militants zappés de la liste des investitures et dont les moins faibles ont été renvoyés du palais où ils ne faisaient presque rien, mais vivaient peinards et veinards des revenus de l’Etat. Ils pouvaient même se mettre en pantoufles et trainer aux alentours ou passer leurs journées sur les réseaux sociaux à discuter du sexe des anges. Ou de sexe tout court. Et croyez nous, si on vous le dit !
 
Pensez-vous, dire que les investitures du Chef manquent de transparence et d’équité. Il faut le faire ! Une telle insolence se paye cash et la main du chef n’a point tremblé. On retrouve le vrai «Niangal» comme on l’aime ! Mais une fois qu’il a tourné le dos à ses alliés de circonstance et qui ne sont pas de son parti, il a retrouvé le sourire. A travers une porte dérobée, il a fait appeler son Premier ministre, l’implorant presque à genoux d’aller vite discuter avec ses sauvageons avant que le feu n’embrasse la maison.
 
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); La cheftaine avait protesté virilement et vigoureusement en décidant de geler les activités de son cercle de bagarreurs qui prennent en otage le pays sans que le chef ne proteste. Aux dernières nouvelles, les mêmes sauvageons ont décidé de mouiller le maillot. Elle est belle la famille. Et tant pis aux resquilleurs ! Et il parait que les protestations fusent encore de partout. Comme celle des «Laobé» de la formation du chef, frustrés de ne voir aucun des leurs sur la liste des futurs députés alors qu’un griot a été investi. En attendant la protestation des autres ethnies du pays. Elle est bien belle notre démocratie craquelée.
 
Avec Kaccor Bi (Le Témoin)