Une atteinte grave à la liberté d’expression« Quand l'État redoute les mots, c’est qu’il craint la vérité. Et la vérité ne s’enferme pas. », a-t-il déclaré, avant de qualifier la garde à vue de Badara Gadiaga de « fracture dans le socle du droit ».
Pour Khalifa Sall, cette arrestation s’inscrit dans une tendance inquiétante de rétrécissement de l’espace public et de criminalisation des opinions dissidentes. Il évoque une dérive autoritaire qui vise à museler les voix critiques et à transformer l’État de droit en simple façade.
Un appel à la libération de tous les prisonniers d’opinion« Museler les voix, c’est étouffer la justice », a-t-il martelé, en référence directe à ce qu’il considère comme un recul démocratique.
Khalifa Sall ne limite pas son message au seul cas de Badara Gadiaga. Il appelle à la libération immédiate de tous les détenus d’opinion, arrêtés ou poursuivis pour avoir exprimé leurs idées dans l’espace public ou sur les réseaux sociaux. Il réclame également le respect strict des droits fondamentaux garantis par la Constitution, notamment la liberté d’expression et le droit à un procès équitable.