Le Sénégal bénéficie d’un financement de 7 milliards FCfa

SOCIETE
Jeudi 13 Novembre 2025

La santé de la mère et de l’enfant est une des priorités de l’État du Sénégal. Hier, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a signé, dans ce cadre, une convention de partenariat avec la Fondation Ciff (Children’s investment fund foundation). Le partenaire a déboursé près de sept milliards FCfa, pour un projet d’une durée de trois ans. Dans le document remis à la presse, l’on informe que ce projet aidera à accélérer la transformation du système de santé, pour garantir à chaque femme et à chaque enfant, un accès équitable à des services de qualité. Présidant la cérémonie, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ibrahima Sy, a déclaré que « ce projet marque une étape majeure dans la marche du Sénégal vers un système de santé plus résilient, équitable et performant ». Selon lui, en décidant de financer directement son département, « la Fondation Cliff fait preuve d’un choix stratégique et innovant, fondé sur la confiance dans le leadership du Sénégal et la maturité de ses institutions sanitaires ».

« Les progrès enregistrés ces dernières années, témoignent de l’impact de nos efforts conjoints. Grâce à la mobilisation du gouvernement, de nos partenaires et de la société civile, le taux de prévalence contraceptive moderne est passé de 8,9 % en 2010, à près de 26 % », a mentionné le ministre. Poursuivant, il a indiqué que l’ambition du Sénégal est d’atteindre 46 % d’ici à 2028. Cela, « conformément à notre Plan d’actions national budgétisé (Panb) ».

Ainsi, il a réaffirmé la détermination du gouvernement à poursuivre les efforts pour améliorer la santé reproductive, maternelle et infantile, pierre angulaire du développement humain. Le directeur exécutif de Ciff, Miles Kemplay, a souligné que sa fondation reste pleinement engagée à soutenir les efforts dans ce domaine, non seulement à travers ce financement, mais aussi en accompagnant le gouvernement et les partenaires, dans la mise en œuvre de l’agenda de transformation nationale « Sénégal 2050 ». À cet effet, il a rappelé qu’au cours des dernières décennies, le Sénégal a réalisé des progrès remarquables en matière de santé maternelle.

« Le taux de mortalité maternelle a diminué de façon constante, s’établissant à 237 décès pour 100.000 naissances vivantes, une amélioration significative, mais qui rappelle néanmoins le travail qui reste à accomplir. Derrière chaque statistique, se cachent une mère, une famille et une communauté, dont l’avenir dépend de notre action collective », a souligné M. Kemplay.






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