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Liberté de la presse : La Gambie gagne 30 places, le Sénégal stagne

MEDIAS
Vendredi 19 Avril 2019

122e dans le classement mondial de la liberté de la presse en 2018, la Gambie a effectué une remontée fulgurante pour se placer à la 92ème place dans le nouveau classement officialisé, ce 18 avril, au Cesti. 
Le pays voisin du Sénégal gagne ainsi 30 places en seulement une année. Un grand bond en avant qui résulte de la chute du régime de Yaya Jammeh explique Pap Saine, correspondant de Reporters Sans Frontières en Gambie. L'absence d'une quelconque arrestation de journaliste au pays de Barrow depuis les 7 dernières années témoigne également de cette forte amélioration de la liberté de la presse dans la région, renseigne-t-il. 
La pluralité des radios privées et l'ouverture plus conséquente de la radio et télévision d'État ont également participé au progrès, confie le journaliste. Pap Saine invite, toutefois, le successeur de Jammeh, Adama Barrow, à agir pour la suppression des lois draconiennes contre la presse en Gambie. 
Le classement mondial de la liberté de la presse s'est effectué sur la base de sept indicateurs : le pluralisme, l'indépendance des médias, la transparence, l'environnement et l'autocensure, le cadre juridique, les infrastructures et les exactions.

Le Sénégal, 49e dans le classement 2019 de RSF

Sur 180 pays dans le monde, le Sénégal occupe la 49ème place dans le classement mondial de la liberté de la presse officialisé, ce 18 avril, par l'organisation Reporters Sans Frontières. Le pays est classé 7e en Afrique derrière la Namibie (23e), le Cap Vert (25e), le Ghana (27e), l'Afrique du Sud (31e), le Burkina Faso (36e) et le Botswana (44e). 
Il totalise un score de 25,81 points soit 1 rang de plus comparé au classement 2018 où il était positionné à la 50e place mondiale. 

Le nouveau code de la presse et la réduction d'exaction sur les journalistes expliquent le léger bond du Sénégal. 
Cependant, le pays réside dans la zone orange où la situation est considérée comme problématique. 
L'amélioration du code de la presse avec la dépénalisation du délit de presse pourrait permettre de renverser la tendance, a confié Assane Diagne, directeur du bureau Afrique de l'Ouest de Reporters Sans Frontières. 
Il faut, sous ce même rapport, procéder à l'adoption de la loi d'accès universel à l'information pour changer la donne, renseigne-t-il. 
La Norvège occupe la première place du classement mondial devant la Finlande, la Suède, les Pays-Bas, le Danemark et la Suisse. 
La Chine (177ème), l'Érythrée (178ème), la Corée du Nord (179ème) et le Turkménistan (180ème) successivement ferment le classement.
 

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