Invité sur le plateau de SEN TV, le journaliste et analyste politique Madiambal Diagne a livré une critique virulente du plan de gouvernance présenté par les autorités actuelles. Selon lui, ce plan, qu’il attribue directement au Premier ministre Ousmane Sonko, est non seulement inadapté aux réalités du pays, mais aussi conçu dans la précipitation, sans concertation ni vision économique claire.
Un plan sans investissements, ni perspectives de développement
Madiambal Diagne pointe du doigt l’absence totale d’investissements depuis l’arrivée au pouvoir de l’actuel gouvernement, il y a 16 mois. Il affirme que "rien n’a été fait" et que "aucun investissement n’est prévu jusqu’en 2029", selon les documents présentés. Les infrastructures essentielles – routes, hôpitaux, ponts – sont laissées à l’abandon, et même les chantiers en cours ont été arrêtés.
Une stratégie politique jugée opaque et excluante
Selon Madiambal Diagne, les Sénégalais sont désormais plus vigilants et mieux informés, ce qui rend toute tentative de manipulation politique vouée à l’échec. Il insiste sur le fait que la maturité démocratique du peuple sénégalais ne permet plus les manœuvres d’arrière-plan ou les calculs politiciens déguisés. Le journaliste dénonce également l’opacité et le manque d’inclusion dans l’élaboration du plan. Il regrette que les cadres et experts sénégalais n’aient pas été consultés, ce qui, selon lui, compromet sérieusement la mise en œuvre du projet.
Un plan d’austérité qui épargne le pouvoir
Madiambal Diagne va plus loin en qualifiant le plan de "matraquage fiscal", imposé à une population déjà éprouvée, sans que le pouvoir ne montre l’exemple en matière de sobriété budgétaire.
Il critique également les privilèges accordés à Ousmane Sonko, notamment l’usage de l’avion présidentiel et des avions privés.
En meme temps, le pouvoir ne renonce pas a son confort.
Pour Madiambal Diagne, ce plan ne reflète pas les aspirations du peuple sénégalais. Il estime que les citoyens sont désormais plus vigilants, mieux informés, et qu’ils sauront rejeter toute tentative de manipulation politique.
Cette sortie médiatique de Madiambal Diagne relance le débat sur la gouvernance actuelle, la transparence des politiques publiques et la nécessité d’un dialogue inclusif pour construire un projet national cohérent.
Un plan sans investissements, ni perspectives de développement
Madiambal Diagne pointe du doigt l’absence totale d’investissements depuis l’arrivée au pouvoir de l’actuel gouvernement, il y a 16 mois. Il affirme que "rien n’a été fait" et que "aucun investissement n’est prévu jusqu’en 2029", selon les documents présentés. Les infrastructures essentielles – routes, hôpitaux, ponts – sont laissées à l’abandon, et même les chantiers en cours ont été arrêtés.
"Le pays a reculé et continuera de reculer avec ce plan. Un plan doit avoir pour ambition de développer et de relancer l’économie à travers des financements. Or ici, il n’y a ni investissements annoncés, ni avancées dans la recherche de financements. Ils n'ont fait aucun investissement dans le pays durant les 16 mois qu'ils ont passé à la tete du pays. De ce qui a été présenté, il n'y a aucun investissement prévus jusqu'en 2029. Ils nous ont dit qu'il n'y aura ni route, ni hôpitaux ni ponts. Meme les chantiers en cours ont été arrêtés. Ils n'annoncent aucun investissement, ni d'avancées dans le cadre de la recherche de financements. " – Madiambal Diagne
Une stratégie politique jugée opaque et excluante
Selon Madiambal Diagne, les Sénégalais sont désormais plus vigilants et mieux informés, ce qui rend toute tentative de manipulation politique vouée à l’échec. Il insiste sur le fait que la maturité démocratique du peuple sénégalais ne permet plus les manœuvres d’arrière-plan ou les calculs politiciens déguisés. Le journaliste dénonce également l’opacité et le manque d’inclusion dans l’élaboration du plan. Il regrette que les cadres et experts sénégalais n’aient pas été consultés, ce qui, selon lui, compromet sérieusement la mise en œuvre du projet.
"Ce plan a été conçu dans la précipitation. Ce pays a des cadres et des experts qui aurait pu être impliqués dans la conception pour bénéficier de leur expertise et experience mais pour celui ci il n'y a eu aucune rencontre pour en discuter. La mise en oeuvre de ce plan risque d'etre extrêmement difficile en raison de cette absence d'inclusion."
Un plan d’austérité qui épargne le pouvoir
Madiambal Diagne va plus loin en qualifiant le plan de "matraquage fiscal", imposé à une population déjà éprouvée, sans que le pouvoir ne montre l’exemple en matière de sobriété budgétaire.
" Le pays a besoin de ressources financières, de créer de l'activité, de créer des dynamiques économiques pour que des impots puissent en découler. Ce plan de matraquage fiscal risque de faire mal au peuple à qui on demande de se priver et de vivre dans l'austerité. On demande au peuple de se priver, de vivre dans l’austérité, mais le pouvoir ne renonce pas à son confort. Le président dispose de 11 milliards de fonds politiques, le Premier ministre de 9 milliards. C’est du jamais vu."
Il critique également les privilèges accordés à Ousmane Sonko, notamment l’usage de l’avion présidentiel et des avions privés.
"On ne demande pas à l'Etat de réduire son train de vie, de réduire les fonds spéciaux et de s'appliquer les memes mesures d'austerites. Un Premier ministre n'a jamais eu de fonds politiques. Amadou Ba n'en a jamais eu mais Ousmane Sonko a un traitement special. On n'a jamais vu un premier ministre voyager en avion special comme Ousmane Sonko le fait. Il est parti en Turquie avec l'avion présidentiel. L'austerite voudrait qu'il voyage en avion de ligne pour économiser des ressources et montrer l'exemple."
En meme temps, le pouvoir ne renonce pas a son confort.
Pour Madiambal Diagne, ce plan ne reflète pas les aspirations du peuple sénégalais. Il estime que les citoyens sont désormais plus vigilants, mieux informés, et qu’ils sauront rejeter toute tentative de manipulation politique.
"Ce plan ne passera pas. Les Sénégalais ne sont plus dupes. Ils savent ce qu’ils veulent et ce qu’ils refusent."
Cette sortie médiatique de Madiambal Diagne relance le débat sur la gouvernance actuelle, la transparence des politiques publiques et la nécessité d’un dialogue inclusif pour construire un projet national cohérent.