Mali : la CEDEAO exige des élections en février sous peine de sanctions supplémentaires

INTERNATIONAL
Lundi 13 Décembre 2021

Les dirigeants des États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest ont, dimanche, appelé une nouvelle fois le Mali à l'organisation d'élections en février sous peine d'aggravation des sanctions qui pèsent déjà sur le pays.


Les dirigeants ouest-africains réunis en sommet au Nigeria ont de nouveau exigé, dimanche 12 décembre, des élections en février au Mali et imposeront des sanctions supplémentaires dès janvier sans engagement des autorités maliennes en ce sens.
 
"Les chefs d'État, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l'organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l'entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022" si les autorités n'honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir, a dit devant la presse le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou.
 
Rassemblés à Abuja, les dirigeants de la CEDEAO sont passés outre à la tentative d'apaisement du président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, qui s'était engagé avant le sommet à soumettre un calendrier électoral avant le 31 janvier.

La Cédéao a par ailleurs décidé de maintenir les sanctions contre la junte, qui a pris le pouvoir en Guinée le 5 septembre à la faveur d'un putsch. Ils ont réclamé un calendrier de retour des civils à la tête du pays.

Les atermoiements maliens et l'éventualité de muscler la réplique s'annonçaient parmi les principales préoccupations des dirigeants africains, avec la situation en Guinée, le Covid-19 et la relance économique.