Sous l’impulsion de Mame Fama Diouf, fondatrice de l’École du mariage, la capitale sénégalaise accueillera les premières Assises nationales du mariage les 26 et 27 juillet 2025 au Grand Théâtre. Ce rendez-vous inédit ambitionne de créer un espace de réflexion nationale sur l’union conjugale, en réunissant des acteurs sociaux, religieux, juridiques et coutumiers autour des grands enjeux liés au mariage au Sénégal.
Mame Fama Diouf, connue pour ses dix années de sensibilisation à travers l’émission « Li si biir sëy », porte ce projet comme une continuité logique de son combat. En 2024, elle fonde l’École du mariage, un espace gratuit de dialogue et de préparation au mariage situé à Dakar.
Mame Fama Diouf, connue pour ses dix années de sensibilisation à travers l’émission « Li si biir sëy », porte ce projet comme une continuité logique de son combat. En 2024, elle fonde l’École du mariage, un espace gratuit de dialogue et de préparation au mariage situé à Dakar.
« L’école du mariage est née d’un besoin urgent de préparation, notamment pour les hommes, souvent mis à l’écart de l’éducation conjugale. Le mariage ne devrait pas être une domination à exercer, mais un engagement à comprendre et à assumer », explique-t-elle.Pendant deux jours, les Assises alterneront tables rondes, panels et ateliers sur des thématiques sensibles et souvent taboues : Infertilité, Infidélité, Pression familiale, Violence conjugale, Manque de dialogue, Éducation au consentement. Des experts du droit, des chefs religieux, des thérapeutes de couple et des représentants de la société civile interviendront pour analyser les causes profondes des tensions conjugales et proposer des pistes d’action concrètes. Le point d’orgue de ces Assises sera la restitution des recommandations le dimanche, avec comme objectif l’élaboration d’une Charte du mariage au Sénégal. Celle-ci devrait servir de base à une nouvelle approche de l’union conjugale, mieux adaptée aux réalités sociales actuelles et plus respectueuse de l’égalité entre les époux.
« Le mariage nous concerne tous. Nous devons réapprendre à vivre ensemble, recréer un langage commun, et réinventer les traditions qui jadis guidaient notre vie conjugale », affirme Mame Fama Diouf.