Mimi Touré a refusé d'entrer dans le gouvernement, selon Jeune Afrique

POLITIQUE
Lundi 20 Mai 2019

Aminata Touré ne figure pas dans la composition de l’actuel gouvernement, c’est parce qu’elle n’a pas voulu être ministre. C’est en tout cas ce que révèle l’hebdomadaire Jeune Afrique qui, citant des sources proches du pouvoir, écrit que l’ancien Premier ministre a tout bonnement dit non au chef de l’Etat quand ce dernier lui a proposé d’entrer dans le gouvernement.

Aminata Touré n’est donc pas arrivée par hasard à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Sa nomination serait consécutive à son refus d’entrer dans le gouvernement formé par le Président Macky Sall après sa réélection. C’est du moins ce que révèle l’hebdomadaire parisien Jeune Afrique dans un long article consacré, cette semaine, à l’ancien Premier ministre sous le titre : «Le retour au sommet de Mimi Touré». «Certains avaient imaginé qu’elle ferait son grand retour au gouvernement, suite à la réélection de Macky Sall le 24 février, exclusif. Mais c’est à la présidence du Conseil économique, social et environnemental (Cese) qu’Aminata Touré est réapparue, chassant de son poste son homonyme Aminata Tall, qui a été plusieurs fois ministres, puis secrétaire générale de la présidence sous Abdoulaye Wade», écrit le journal sur son site Internet. Avant de révéler, citant un «habitué du palais de la République», que «celle qui fut ministre de la Justice (2012-2013) puis Premier ministre de Macky Sall (2013-2014) aurait décliné la perspective de revenir au gouvernement». Pour Jeune Afrique, la nomination de Mimi Touré au Cese est donc une promotion. D’ailleurs, le journal se demande si ce «tremplin discret» ou «placard doré» n’est pas un retour en grâce susceptible d’aiguiser les ambitions de celle que certains surnomment la «dame de fer»