Remise de mallettes d’argent par Farba Ngom aux patrons de presse pour étouffer l’affaire Pétrotim : La Dic recherche le journaliste auteur de l’article

MEDIAS
Samedi 29 Juin 2019

C’est  le journal «L’Exclusif», qui avait lancé la bombe. Dans la ferveur de l’affaire ¨Pétro Tim et des révélations à n’en plus finir, le journal a pensé détenir une exclusivité. En effet, il annonçait que  Farba Ngom détiendrait des mallettes de 15 à 20 millions pour corrompre des patrons de presse dans l’affaire Petro Tim. Une information qui a vite fait réagir et ainsi, «l’As» nous apprend le lendemain que la Police va se saisir de cette affaire rocambolesque, à la suite d’une plainte rédigée contre le journaliste auteur de ces écrits. 

Et cela semble être le cas puisque la division des investigations criminelles a débarqué chez Jean Meissa Diop aujourd’hui à 6h du matin svp. C’est le concerné qui l’écrit sur sa page facebook. 

«Au secours !!! Ma famille et moi venons d'être réveillés de manière musclée par une demi-douzaine d'agents de la DIC recherchant un journaliste et conduite par un certain Diatta et Fall. Ils sont entrés jusque dans ma chambre à coucher après avoir  réclamé carte d'identité, toute facture de Senelec, rejeté les factures Sde et Sonatel, regardé ma carte d'identité, fouillé mes tiroirs de commode au motif que la loi leur donne le droit d'entrer chez n'importe qui de 6 h du matin à 21h, eu une sévère altercation avec mon épouse... Excusez du peu ! Qu'ai-je fait pour mériter cette procédure humiliante ? Moi, Jean Meïssa Diop violenté de la sorte pour n'avoir rien fait. On m'envoie la redoutable Division des investigations criminelle, toute vociférante, toute menaçante, l'œil méchant, recherchant un journaliste d'un journal dakarois que je nommerai pas». 

Le malheureux Jean Meïssa fait savoir par ailleurs qu'il a été soumis au feu roulant des questions des agents de la DIC, avant qu’on ne lui intime «l'ordre de rester à l'écoute de la DIC pour d'autres questions». Pour rappel, Jean Meïssa a été un ancien responsable à Walf, il a été aussi membre du Conseil national de régulation de l'audiovisuel jusqu'en novembre 2018. Il s’occupe aujourd’hui de chronique dans un journal de la place...