
Samuel Sarr, ancien ministre d’État et ex-directeur général de la Société nationale d’électricité (Senelec), a été remis en liberté ce mardi et placé sous bracelet électronique, selon des sources judiciaires proches du dossier. Cette décision du juge d’instruction du 2e cabinet intervient après plusieurs requêtes déposées par ses avocats, invoquant une nette dégradation de son état de santé. Une expertise médicale, diligentée à la demande du tribunal, a en effet conclu que son état physique n'était pas compatible avec la détention en milieu carcéral.
Toutefois, Samuel Sarr reste sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’instruction en cours sur l’affaire dite « West African Energy », l’une des plus médiatisées affaires financières de ces dernières années au Sénégal. Il est notamment poursuivi pour abus de biens sociaux, escroquerie et blanchiment de capitaux, dans une affaire liée à un détournement présumé de huit milliards de francs CFA. Les faits portent sur sa gestion controversée de la société West African Energy, un acteur privé impliqué dans le secteur de l’énergie.
Selon les éléments de l’enquête, M. Sarr aurait utilisé sa position pour conclure des contrats jugés léonins, détourner des fonds à des fins personnelles, et dissimuler une partie des transactions financières en dehors des circuits bancaires classiques. Des soupçons pèsent également sur le financement opaque de certains projets énergétiques, ainsi que sur l’acquisition de biens immobiliers supposément financés par les ressources de la société.
Placé sous mandat de dépôt en novembre 2024, Samuel Sarr avait vu sa situation se compliquer avec la publication de rapports d’audit mettant en lumière de graves irrégularités dans les procédures comptables et contractuelles de West African Energy.
La levée partielle de sa détention ne préjuge en rien de la suite de la procédure : les enquêteurs poursuivent leur travail, et l’ancien ministre reste sous la menace d’un éventuel procès pour des faits d’une extrême gravité sur fond de corruption présumée dans le secteur énergétique sénégalais.
Toutefois, Samuel Sarr reste sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’instruction en cours sur l’affaire dite « West African Energy », l’une des plus médiatisées affaires financières de ces dernières années au Sénégal. Il est notamment poursuivi pour abus de biens sociaux, escroquerie et blanchiment de capitaux, dans une affaire liée à un détournement présumé de huit milliards de francs CFA. Les faits portent sur sa gestion controversée de la société West African Energy, un acteur privé impliqué dans le secteur de l’énergie.
Selon les éléments de l’enquête, M. Sarr aurait utilisé sa position pour conclure des contrats jugés léonins, détourner des fonds à des fins personnelles, et dissimuler une partie des transactions financières en dehors des circuits bancaires classiques. Des soupçons pèsent également sur le financement opaque de certains projets énergétiques, ainsi que sur l’acquisition de biens immobiliers supposément financés par les ressources de la société.
Placé sous mandat de dépôt en novembre 2024, Samuel Sarr avait vu sa situation se compliquer avec la publication de rapports d’audit mettant en lumière de graves irrégularités dans les procédures comptables et contractuelles de West African Energy.
La levée partielle de sa détention ne préjuge en rien de la suite de la procédure : les enquêteurs poursuivent leur travail, et l’ancien ministre reste sous la menace d’un éventuel procès pour des faits d’une extrême gravité sur fond de corruption présumée dans le secteur énergétique sénégalais.