Le Plan de redressement économique et social (PRES) présenté par le Premier ministre Ousmane Sonko le 1er août au Grand Théâtre continue de faire des vagues. Dans un entretien accordé à Vox Populi, Seydou Guèye, porte-parole national de l’Alliance Pour la République (APR), critique sévèrement le contenu et la méthode du gouvernement, qu’il accuse de mettre en péril les ménages et les entreprises. Un plan sans vision économique ni sociale Pour Seydou Guèye, le PRES ne propose aucune perspective de développement ni solution concrète aux souffrances des Sénégalais. Il le qualifie de plan purement budgétaire, fondé sur des estimations approximatives et des vœux pieux.
Seydou Guèye rappelle que sous le Président Macky Sall, le Plan Sénégal Émergent (PSE) visait à protéger les ménages, maintenir les subventions et soutenir les secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’énergie et l’immobilier social.
“Ce plan est un matraquage fiscal insoutenable pour les ménages et les entreprises, acteurs essentiels de notre économie.”Il dénonce également la forme de présentation, qu’il considère comme une mise en scène politique hors du cadre institutionnel, loin du Parlement. Des mesures fiscales jugées dangereuses Le porte-parole de l’APR pointe du doigt les orientations fiscales du plan: réduction des subventions, suppression des exonérations, élargissement de l’assiette fiscale au secteur informel.
“Cela va affaiblir le pouvoir d’achat et freiner la consommation des ménages.”Il compare cette approche à un retour déguisé aux politiques d’ajustement structurel, qui risquent de ralentir la trajectoire de développement du Sénégal.
Seydou Guèye rappelle que sous le Président Macky Sall, le Plan Sénégal Émergent (PSE) visait à protéger les ménages, maintenir les subventions et soutenir les secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’énergie et l’immobilier social.
“Le PSE reposait sur une croissance inclusive et une transformation structurelle de l’économie.”Enfin, il critique les accusations portées contre le régime précédent, affirmant que le FMI attend toujours des preuves et des justifications chiffrées de la part du gouvernement actuel.