Violée, elle veut quand même gardée le fruit du viol.

FAITS DIVERS
Mardi 24 Novembre 2020

F.P. Diallo a subi un viol. Elle qui n'a pas choisi d'être mère à 22 ans, va l'être quand même. Son agresseur croupit dans la maison d'arrêt de Tambacouda en attendant son jugement


A 22 ans, F.P. Diallo sera mère. Mais son enfant n’a pas de père que dira-t-elle à son enfant? Oui, il faut un géniteur masculin pour faire un enfant. Sauf que Mlle Diallo n’a pas fait le vœu de la maternité. Du moins pas à l’heure où elle a été violée dans une rue du quartier Tigo, dans le village de Sinthiou Malème, à Tambacounda.

Il sonnait 21 heure, ce 18 octobre. La jeune élève en classe de terminale se rendait à la boutique, lorsque profitant de manque de l’éclairage dans un espace son agresseur, l’a menacée d’un couteau, l’a plaquée sur le sol puis à accomplie sa besogne. Malgré la violence opposée à son violeur, F.P. Diallo a subi la dure loi des faibles. Elle dira : « il m’a déviergée et a gâté ma vie »

Après son forfait, le violeur a pris la fuite. C’est sans compter avec sa carte d’identité oubliée sur le lieu du crime. Il sera vite identifié par la police. Mis aux arrêts, il attend son jugement à la prison de Tambacounda. Mais ce qui préoccupe Mlle Diallo, c’est l’explication qu’elle devra donner à son enfant, quant au viol ayant donné lieu à sa naissance, car elle entend malgré tout garder le fruit de l’acte ignoble posé par son violeur.