La journaliste Aïssatou Diop Fall, directrice de la chaîne en ligne Public.sn, a finalement quitté libre les locaux de la Division spéciale de Cybersécurité (DSC) après plusieurs heures d’audition. Selon des sources proches du dossier, relayées par Seneweb, son audition s’inscrit dans le cadre d’une plainte déposée contre elle par sa consœur Thioro Mandela.
Un différend entre professionnelles des médias
Les deux journalistes, toutes deux figures connues du paysage médiatique sénégalais, se retrouvent aujourd’hui devant la justice à la suite d’un différend qui prend une tournure judiciaire. Si les détails précis de la plainte n’ont pas encore été rendus publics, l’affaire attire déjà une large attention dans le milieu médiatique, où les questions de rivalités, de diffamation et de concurrence sont souvent sources de tensions.
Une procédure suivie de près
La convocation et l’audition d’Aïssatou Diop Fall par la Division spéciale de Cybersécurité démontrent que l’affaire est prise au sérieux par les autorités compétentes. Toutefois, sa remise en liberté à l’issue de l’interrogatoire montre qu’aucune mesure restrictive immédiate n’a été retenue contre elle dans l’attente de l’évolution de la procédure.
Une affaire symptomatique
Ce dossier soulève une fois de plus la question des rapports parfois tendus entre journalistes et du rôle des réseaux sociaux et plateformes numériques, devenus à la fois outils de travail, espaces d’expression et terrains de confrontation. Il interroge également sur la manière dont la justice sénégalaise gère les litiges liés à la liberté de presse, à la diffamation et à la concurrence entre médias.
Et après ?
L’issue de cette affaire dépendra désormais du suivi judiciaire et de la manière dont les parties parviendront — ou non — à trouver une issue à leur conflit. En attendant, la remise en liberté d’Aïssatou Diop Fall constitue un premier tournant dans une procédure qui ne manquera pas de continuer à susciter l’intérêt du public.