« Le Sénégal à l’avantage d’être l’un des pays ayant le taux d’accès le plus important en Afrique au Sud du Sahara. Là où la moyenne africaine tourne au- tour de 30 à 35 %, le Sénégal, lui, n’est pas loin des 50 % en termes de taux global. Pour l’ac- cès urbain, on est à plus de 90 % et sur le rural, nous sommes un peu en retrait, à peu près à 42 % », a-t-il souligné. Pour lui, l’accès universel à l’électricité est un important défi, car 600 mil- lions d’Africains en sont privés.
« L’objectif du Sénégal est d’arri- ver à l’accès universel en 2025, comme le président de la Répu- blique l’a indiqué. Ainsi, des ef- forts doivent être faits par le Sénégal et par tous les autres pays africains pour y arriver », a dit le Dg de la Senelec. Pour ce faire, il recommande de mettre l’accent sur l’aspect organisationnel du congrès afin de trouver des solutions et aussi faire en sorte qu’il ne soit pas une rencontre de plus au-delà de l’évènementiel.
Le directeur général de l’Association des sociétés d’électri- cité d’Afrique, Abel Didier Tella, a déclaré que le Sénégal a été choisi pour abriter ce congrès pour la qualité de ses res- sources humaines. Et selon lui, c’est l’occasion pour l’Asea de lancer un message fort de ma- turité du secteur et de réfléchir sur le développement de l’Afrique. Selon M. Tella, le défi est de lier tout ce qui concerne le service social à l’assurance de la performance. Le challenge pour l’Afrique se résume, à son avis, à l’accès universel, la limi- tation des coûts, posséder toute une technologie et avoir à l’œil la digitalisation.