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Alpha Condé à François Hollande: "L'Afrique est majeure, elle va prendre son destin en main"

POLITIQUE
Jeudi 13 Avril 2017

Droit dans ses bottes, le président Alpha Condé a réitéré à son homologue français mardi 11 avril, à l’Élysée, sa volonté de voir une Afrique majeure qui prend son destin en main. Décryptage


Pour sa visite d'Etat en France, la dernière de l'ère Hollande, le président de Guinée, Alpha Condé, s'est voulu on ne peut plus clair.
 
L'Afrique doit prendre ses responsabilités vis-à-vis de l'occident. Elle doit prendre son destin en main. Et les pays occidentaux à leur tour doivent œuvrer à la réussite de cette démarche.
 
Cette prise de position quelque peu "syndicaliste" du président Alpha Condé va en droite ligne avec celle affichée fin mars à Abidjan, lors de la conférence internationale sur l'émergence de l'Afrique, quand il invitait les africains à "couper le cordon ombilical avec l'ancienne puissance coloniale".
 
Sous le regard parfois stupéfait de François Hollande, Alpha Condé a continué son analyse sur le devenir de l'Afrique en réaffirmant différemment ses propos tenus à Abidjan.
 
Le président en exercice de l'Union africaine a réitéré son souhait que le problème africain soit résolu par les africains. Une position qu'il croit partager avec son homologue français.
 
 
"Aujourd'hui nous sommes déterminés. Nous voulons coopérer avec les autres pays, mais en tant que pays majeurs. C'est à dire une coopération État - État avec des intérêts réciproques".
 
Il a invité la communauté internationale à laisser le continent africain tracer son propre chemin.
 
"Il faut qu'on accepte que l'Afrique définisse sa voie pour le développement et sa voie démocratique. Bien sûr il y a des principes universels de la démocratie. Mais il faut qu'on cesse de prendre l'Afrique comme un seul État. Que les ONG ne continuent pas à penser que ce sont elle qui doivent décider à notre place".

Enfin, le président Condé a insisté sur le fait que l'Union africaine décide de prendre ses responsabilités en engageant de multiples réformes dont celui relatif à son propre financement.
 
"Nous parlons d'une seule voix", a-t-il signifié, en citant les dossiers comme l'immigration, l'énergie renouvelable, le terrorisme.
 
 


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