« L’APR doit être dissoute pour ce qu’elle a fait. C’est un parti criminel. Ils sont à l’origine de tout ce désastre. » (en parlant de la dette cachée du Sénégal».
Par ses déclarations, Sonko place l’APR comme l’ennemi politique de son mouvement et de son gouvernement. Dans un contexte de recomposition, il s’agit de marquer une rupture claire avec l’ancien régime et ses symboles.
Question de légitimité et de gouvernance
Accuser un parti au pouvoir précédent de « crime » et appeler à sa dissolution touche au cœur du fonctionnement démocratique : cela pose la question de la pluralité politique, de la liberté d’association et du respect des institutions.En liant l’APR à la « dette cachée » et à la crise économique, Sonko cherche à rendre tangible pour l’électorat le coût de l’ancien régime et à justifier son propre agenda de « transformation radicale ».
Avec ces propos, Ousmane Sonko ne se contente pas de critiquer : il positionne son mouvement comme porteur d’une rupture totale avec l’ancien régime incarné par l’APR.
La question centrale désormais : cette posture conduira-t-elle à des réformes concrètes ou alimentera-t-elle une lutte politique fracturée ?
