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Législatives : La capitulation du clan Faye/Sall /Timbo.

TRIBUNE LIBRE
Lundi 17 Avril 2017

Le renoncement spectaculaire de Frère et Oncle à la candidature aux législatives dans la banlieue constitue un tournant dans la vie politique sénégalaise.


Législatives : La capitulation du clan Faye/Sall /Timbo.
Cette capitulation, en rase campagne, devant une bérézina certaine,  scelle le début de la fin d’un pouvoir désormais totalement discrédité. Le signe est éloquent. Après toutes ses rodomontades et malgré le luxe de moyens déployés pour l’achat de consciences, le matamore Aliou Gaz et compagnie ont été contraints de battre retraite in extremis, l’humiliation et la débâcle devenant inéluctables.  Il a fini par se rendre compte lui, son frère et les siens qu’ils seraient balayés comme  fétus de paille par la déferlante montante de l’opposition.

Le piège se referme sur le clan Faye / Sall. La résistance se développe et prend forme dans la banlieue contre cette gouvernance Faye / Sallienne caractérisée par la volonté d’accaparement sans limites d’énergumènes venus de nulle part et dont la seule qualité est d’appartenir à la Famille. Ils viennent d’apprendre, à leurs dépens, que ni Pikine ni Guédiawaye ne sont  des banlieues de Fatick. Ignorants tout de la géographie, ces partisans d’un népotisme sans discernement n’ont rien retenu non plus de l’histoire.

Et cette désertion peu glorieuse jette définitivement le discrédit sur ce régime. Elle marque un  coup d’arrêt fatal à la volonté de mainmise d’un clan sur tous les leviers et toutes les institutions du pays. Ce coup d’arrêt annonce la débâcle générale de ce pouvoir déliquescent qui ne s’arrête devant le précipice que pour mieux s’y voir précipité par le peuple exerçant sa souveraineté.

La jeunesse sénégalaise a constaté qu’en 5ans, il n’y a que le pire qui soit sûr avec les Faye / Sall. L’opinion publique, aveuglée un temps par la traque menée par la CREI (Cours de Répression de l’Ennemi Intime)  a fini par ouvrir  les yeux sur la nature perfide de ce régime qui ne parle droit que pour camoufler ses propres turpitudes et instrumentaliser la justice à des fins  de règlements de compte politique sans fin.

Il faut rompre le cercle vicieux de cette logique délétère. La résistance actuelle permettra de mettre en exergue des personnalités crédibles, capables de réhabiliter la politique de l’action et de mettre la banlieue sur la rampe de lancement du développement réel. La jeunesse de la banlieue saura se mobiliser à l’occasion des élections à venir, pour mettre un frein net et sans appel à la spirale noire de déconvenues économiques, de stagnation sociale et de régression démocratique pour ouvrir un cours nouveau de notre politique.

 Aly BA

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