Entre frustrations administratives et sentiment d’abandon, les Sénégalais de la diaspora dénoncent les dysfonctionnements persistants dans leurs représentations diplomatiques. Dans de nombreux pays d'accueil, les Sénégalais établis à l'étranger peinent à obtenir des services consulaires efficaces et rapides. Des plaintes récurrentes remontent depuis la France, l’Italie, l’Espagne, les États-Unis ou encore le Canada, où les ressortissants font face à des délais excessifs, un manque de personnel qualifié, et parfois à une absence totale de réponse de la part des consulats.
Des documents administratifs difficiles à obtenir
Le renouvellement des passeports, la légalisation de documents, l’inscription sur les listes électorales ou encore l’établissement des certificats de mariage ou de naissance deviennent un véritable parcours du combattant. Certains témoignent avoir attendu plusieurs mois pour recevoir leur passeport ou devoir se déplacer sur plusieurs centaines de kilomètres faute de représentations consulaires accessibles.
Un personnel souvent jugé peu accueillant
Au-delà des lenteurs, c’est l’attitude du personnel qui alimente la colère. Beaucoup dénoncent un manque de courtoisie, d’empathie, voire du mépris de la part de certains agents consulaires. « On a parfois l’impression de déranger, alors qu’on est là pour exercer nos droits », déplore Fatou, une Sénégalaise vivant à Marseille.
Des consulats dépassés et mal équipés
Certains agents, sous couvert d’anonymat, reconnaissent eux-mêmes être débordés et mal outillés pour répondre aux besoins croissants d’une diaspora de plus en plus nombreuse. « Il n’y a ni assez de personnel, ni de moyens techniques. Et l’État ne donne pas toujours les ressources nécessaires pour bien faire notre travail », confie un fonctionnaire basé en Europe.
Un sentiment d’abandon par l’État
Au fil des années, les Sénégalais de l’extérieur ont le sentiment d’être relégués au second plan par les autorités. Pourtant, ils contribuent de manière significative à l’économie nationale, avec des milliards de francs CFA envoyés chaque année sous forme de transferts d’argent. Malgré cela, leurs préoccupations semblent peu prises en compte dans les politiques publiques.
Un appel à une réforme profonde
Face à cette situation, des voix s’élèvent pour réclamer une réforme en profondeur du système consulaire sénégalais : modernisation des services, dématérialisation des procédures, recrutement de personnel qualifié, et surtout, une meilleure écoute des préoccupations de la diaspora.
Des documents administratifs difficiles à obtenir
Le renouvellement des passeports, la légalisation de documents, l’inscription sur les listes électorales ou encore l’établissement des certificats de mariage ou de naissance deviennent un véritable parcours du combattant. Certains témoignent avoir attendu plusieurs mois pour recevoir leur passeport ou devoir se déplacer sur plusieurs centaines de kilomètres faute de représentations consulaires accessibles.
Un personnel souvent jugé peu accueillant
Au-delà des lenteurs, c’est l’attitude du personnel qui alimente la colère. Beaucoup dénoncent un manque de courtoisie, d’empathie, voire du mépris de la part de certains agents consulaires. « On a parfois l’impression de déranger, alors qu’on est là pour exercer nos droits », déplore Fatou, une Sénégalaise vivant à Marseille.
Des consulats dépassés et mal équipés
Certains agents, sous couvert d’anonymat, reconnaissent eux-mêmes être débordés et mal outillés pour répondre aux besoins croissants d’une diaspora de plus en plus nombreuse. « Il n’y a ni assez de personnel, ni de moyens techniques. Et l’État ne donne pas toujours les ressources nécessaires pour bien faire notre travail », confie un fonctionnaire basé en Europe.
Un sentiment d’abandon par l’État
Au fil des années, les Sénégalais de l’extérieur ont le sentiment d’être relégués au second plan par les autorités. Pourtant, ils contribuent de manière significative à l’économie nationale, avec des milliards de francs CFA envoyés chaque année sous forme de transferts d’argent. Malgré cela, leurs préoccupations semblent peu prises en compte dans les politiques publiques.
Un appel à une réforme profonde
Face à cette situation, des voix s’élèvent pour réclamer une réforme en profondeur du système consulaire sénégalais : modernisation des services, dématérialisation des procédures, recrutement de personnel qualifié, et surtout, une meilleure écoute des préoccupations de la diaspora.
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