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Magatte Wade : La surdouée des affaires

COUP DE COEUR
Jeudi 23 Février 2017

Jeune chef d’entreprise, Magatte Wade est l’un de ces nouveaux visages qui captent la lumière. Il est vrai qu’elle a tout pour attirer l’attention. En 2012, Magatte, alors âgée de 36 ans, a figuré dans le classement Forbes des vingt jeunes Africaines les plus influentes. Elle est l’aînée d’une famille de 4 enfants. Elle est élevée dans un village sénégalais par sa grand-mère quand ses parents émigrent en Europe. Ensuite, elle rejoint ses parents en France pour faire des études de gestion. Puis, elle s’installe aux Etats-Unis après ses études. Elle a quitté la France pour les Etats-Unis parce qu’elle trouvait que la France était trop petite pour ses ambitions.


Magatte Wade
Magatte Wade
Elle s’installe à San Francisco. En 2004, elle crée sa première société, C’est en allant aux racines de sa culture que Magatte Wade a créé sa première entreprise Adina World Beat. Une entreprise qui vend des boissons africaines aux Etats-Unis. Ces produits sont également certifiés biologiques par l’United States Department of Agriculture (USDA) et issus de petits fournisseurs indépendants travaillant dans des conditions décentes. L’entreprise de Magatte Wade réalise un chiffre d’affaires de 3,2 millions de dollars et emploie environ 25 personnes et lève plus de 30 millions de dollars de capital-risque auprès des investisseurs.
 
Elle ne s’arrête pas là. En 2011, elle décide de créer une entreprise de cosmétique de luxe à base d’ingrédients naturels sénégalais. C’est donc à Hudson, qu’elle lance Tiossan qui signifie «Origine» en wolof. Après quatre ans de tests, les huiles sont fabriquées aux Etats Unis et vendues dans le réseau Nords-trom. Magatte  Wade veut créer des emplois en Afrique et financer les établissements pour former les jeunes aux activités créatives.
 
Magatte Wade a parlé de sa réussite : «J’ai créé Tiossan, (tee-oh-Sahn), la première marque de soin de luxe du Sénégal, parce-que je voulais partager les dons qui avaient été transmis par mes ancêtres, écrit-elle sur le site de la marque. Comme un enfant, ma grand-mère a nourri ma peau tous les jours avec les formules faites par notre guérisseur traditionnel au village. Maintenant, en tant que femme cosmopolite avec une vie sur trois continents, j’utilise les mêmes recettes anciennes et les plantes naturelles d’Afrique pour garder ma peau jeune, saine et jeune.»
Lessentiel  avec Le Témoin
 
 

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