Les compagnies de police anti émeutes ont violement dispersé une manifestation de jeunes organisée dimanche après midi dans le centre ville de Nouakchott, faisant de nombreux blessés et une douzaine d’arrestations. Ces jeunes protestaient contre « leur marginalisation, le mal vivre et la déliquescence programmée de la Mauritanie ».
Les individus interpellés à l’issue de la marche sont actuellement placés en garde à vue au commissariat de police de Tevragh-Zeina I, selon plusieurs sources concordantes. Celle-ci était organisée par un collectif fondé récemment, avec l’objectif d’aider les jeunes mauritaniens à assumer pleinement leur statut de citoyens et à prendre leur destin en main, dans un environnement politique, économique et social en profonde crise.
Un document distribué à la presse au cours de cette manifestation revendique « la simplification des conditions d’enrôlement et d’obtention des documents d’état-civil, la formation et l’implication des jeunes dans les sphères de décision, la création d’espaces d’épanouissement culturel et artistique, une réforme en profondeur des systèmes d’éducation et de santé et une reconnaissance dans les concours nationaux des diplômes acquis à l’étranger ».
Le chômage, surtout chez les jeunes, phénomène à propos duquel sont véhiculés des chiffres en net décalage (15% pour le gouvernement, alors des sources concordantes avancent plus de 40%) représente une véritable équation pour la Mauritanie. Cela, dans un environnement national et sous régional marqué par la propagation des idéologies extrémistes se fondant sur la religion et aux quelles la misère offre un terreau fertile. Amadou Seck Nouakchott
Les individus interpellés à l’issue de la marche sont actuellement placés en garde à vue au commissariat de police de Tevragh-Zeina I, selon plusieurs sources concordantes. Celle-ci était organisée par un collectif fondé récemment, avec l’objectif d’aider les jeunes mauritaniens à assumer pleinement leur statut de citoyens et à prendre leur destin en main, dans un environnement politique, économique et social en profonde crise.
Un document distribué à la presse au cours de cette manifestation revendique « la simplification des conditions d’enrôlement et d’obtention des documents d’état-civil, la formation et l’implication des jeunes dans les sphères de décision, la création d’espaces d’épanouissement culturel et artistique, une réforme en profondeur des systèmes d’éducation et de santé et une reconnaissance dans les concours nationaux des diplômes acquis à l’étranger ».
Le chômage, surtout chez les jeunes, phénomène à propos duquel sont véhiculés des chiffres en net décalage (15% pour le gouvernement, alors des sources concordantes avancent plus de 40%) représente une véritable équation pour la Mauritanie. Cela, dans un environnement national et sous régional marqué par la propagation des idéologies extrémistes se fondant sur la religion et aux quelles la misère offre un terreau fertile. Amadou Seck Nouakchott
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