« Mon seul défaut, je l’assume, c’est l’amour démesuré que j’ai pour Ousmane Sonko », a-t-il confié, dans un ton mêlant franchise et émotion.
Selon lui, c’est en entendant des jeunes – dont certains interviewés par des journalistes – insulter l’État, les autorités et Ousmane Sonko qu’il aurait « craqué ». Il reconnaît avoir perdu son sang-froid, mais insiste sur le fait que sa réaction n’était ni préméditée ni dirigée contre la presse, mais visait à éviter la diffusion de propos qu’il jugeait dangereux pour la cohésion sociale.
Le maire affirme avoir rencontré la journaliste concernée pour lui présenter personnellement ses excuses. « Je reste un homme, pas un saint », a-t-il déclaré, reconnaissant ses torts tout en appelant à la compréhension.
Cette sortie intervient dans un contexte où les tensions politiques et sociales restent vives dans certaines communes de la banlieue dakaroise, notamment autour de la gestion de l’espace public.
Au-delà de la polémique, Mouhamed Bilal Diatta a également évoqué la situation des marchands ambulants déguerpis, dont il dit comprendre le désarroi. Il a annoncé la mise en œuvre d’un plan de réorganisation des espaces publics, visant à offrir aux commerçants des zones de vente dignes, propres et sécurisées.
« L’objectif est de faire de Keur Massar Sud une commune verte, vivable et économiquement dynamique », a-t-il affirmé, soulignant que l’assainissement de l’espace urbain ne saurait se faire au détriment de la dignité des populations.
